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Choc toxique staphylococcique menstruel en France : ce que vous devez savoir - 05/11/24

Menstrual staphyloccique toxic shock syndrom : what you need to know

Doi : 10.1016/S1773-035X(24)00358-7 
Sibyle Etievant a, b, , Anne Tristan a, b, c, Gérard Lina a, b, c
a CIRI-Centre International de recherche en infectiologie, team staphylococcal pathogenesis, université Claude Bernard Lyon 1, INSERM, U1111, CNRS, UMR5308, ENS Lyon, 103 Grande-Rue de la Croix-Rousse, 69 317 Lyon cedex 04, France 
b Institut des agents infectieux, laboratoire de biologie médicale multi sites, centre de biologie et pathologie Nord, Hospices civils de Lyon, 103 Grande-Rue de la Croix-Rousse, 69 317 Lyon cedex 04, France 
a Centre national de référence des staphylocoques, laboratoire de biologie médicale multi sites, centre de biologie et pathologie Nord, Hospices civils de Lyon, 103 Grande-Rue de la Croix-Rousse, 69 317 Lyon cedex 04, France 

*Auteur correspondant.

Résumé

Résumé

En France, environ trente cas de choc toxique staphylococcique menstruel sont déclarés chaque année. Cette pathologie sévère peut entraîner une hospitalisation en unité de réanimation et, plus rarement, le décès si elle n’est pas traitée rapidement. Les premiers symptômes incluent fièvre, frissons, éruption cutanée et troubles digestifs. Ce syndrome survient chez des femmes durant leurs menstruations, utilisant des protections périodiques intravaginales (tampon, coupe menstruelle, etc.) et présentant une colonisation vaginale par Staphylococcus aureus producteur de la toxine du choc toxique staphylococcique (TSST-1 pour Toxic shock syndrome toxin-1). Cette toxine superantigénique, produite au niveau vaginal, active de façon non spécifique le système immunitaire, entraînant une libération massive de cytokines pro-inflammatoires. Le diagnostic de ce syndrome repose sur une association de critères cliniques et biologiques. Le diagnostic biologique implique l’isolement d’une souche de S. aureus producteur de TSST-1, généralement sur un prélèvement vaginal. Le retrait de la protection périodique intravaginale, l’administration d’une bêtalactamine anti­staphylococcique et d’un antibiotique antitoxinique comme la clindamycine permettent de réduire la mortalité et les séquelles associées à cette maladie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Abstract

Around 30 cases of menstrual staphylococcal toxic shock syndrome are reported each year in France. This is a severe illness that, if not rapidly treated, can result in hospitalization in intensive care and, and, less commonly, death. The initial symptoms include fever, chills, rash and digestive disorders. This syndrome occurs during menstruation, in women who use intravaginal sanitary protection (tampon, menstrual cup, etc.) and who have a vaginal carriage of Staphylococcus aureus producing toxic shock syndrome toxin 1 (TSST-1). This superantigenic toxin, produced in the vagina, non-specifically activates the immune system, leading to the massive release of pro-inflammatory cytokines. Diagnosis of this syndrome is based on a combination of clinical and biological criteria. Biological diagnosis typically involves the isolation of a TSST-1-producing strain of S. aureus, which is usually obtained from a vaginal swab. The removal of intravaginal protection, administration of an anti-staphylococcal beta-lactam antibiotic and an antitoxin such as clindamycin can reduce mortality and sequelae of the disease.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : choc menstruel, staphylococcus toxique, toxine TSST-1

Keywords : menstrual shock syndrome, toxic Staphylococcus, TSST-1 toxin


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Vol 2024 - N° 566

P. 27-33 - novembre 2024 Retour au numéro
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