Algorithme thérapeutique des cancers bronchiques non à petites cellules étendus avec mutation de l’EGFR - 09/10/24
Therapeutic algorithm of EGFR mutation driven advanced non-small cell carcinoma
Résumé |
Les mutations de l’EGFR restent aujourd’hui le mécanisme d’addiction oncogénique ciblable le plus fréquemment observé au cours des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) étendus, représentant 12 % des adénocarcinomes et 44 % des CBNPC des non-fumeurs, en France. Les mutations « communes » de l’EGFR – délétions de l’exon 19 et mutation L858R de l’exon 21, sont observées dans 89 % des cas. L’utilisation des nouvelles techniques de biologie moléculaire nous confronte à l’identification de mutations « rares» de l’EGFR – en particulier les insertions dans l’exon 20, mais aussi à la constatation d’une hétérogénéité moléculaire au diagnostic et durant le suivi. Cette hétérogénéité d’une part, explique en partie les variations d’efficacité observées des inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR (ITK-EGFR) et d’autre part, conduit à l’émergence de clones résistants. L’osimertinib est le standard de 1re ligne thérapeutique. Cependant, la place de la chimiothérapie associée ou l’émergence de l’amivantamab (anticorps bispécifique EGFR et MET) pourraient modifier l’organisation des séquences thérapeutiques, afin d’obtenir une amélioration de la survie globale, mais au dépend d’une augmentation des toxicités et de ce fait d’un risque de détérioration de la qualité de vie. L’enjeu actuel est de déterminer les populations de patients pouvant justifier d’une combinaison thérapeutique dès la 1re ligne de traitement.
1877-1203/© 2024 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
EGFR mutations remain today the most frequently observed dependence mechanism in extensive non-small cell lung cancer (NSCLC), accounting for 12 % of adenocarcinoma and 44 % of NSCLC in non-smokers, in France. The “common” mutations of EGFR - deletions of exon 19 and L858R mutation, are observed in 89 % of cases. However, the use of new molecular biology techniques confronts us frequently to the identification of “rare” EGFR mutations - especially the exon 20 insertions, but also to the observation of a molecular heterogeneity at diagnosis and during follow-up. This heterogeneity partly explains the variations in efficacy of EGFR tyrosine kinase inhibitors (EGFR-TKI) observed and on the other hand, leads to the emergence of resistant clones that direct the treatment during tumor progression. Osimertinib is the standard of first-line therapy. However, the place of combined chemotherapy or the emergence of amivantamab (EGFR and MET bi-specific antibody) could modify the organization of therapeutic sequences, to obtain an improvement in overall survival, but at the expense of an increase in toxicities and therefore a risk of deterioration in quality of life. The current challenge is to determine the patient populations that can justify a therapeutic combination from the first line of treatment.
1877-1203/© 2024 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.MOTS-CLÉS : Mutations de l’EGFR, Résistances secondaires, Osimertinib, Amivantamab, Chimiothérapie, Insertion de l’exon 20 de l’EGFR
KEYWORDS : EGFR mutation, Secondary resistancies, Osimertinib, Amivantamab, Chemotherapy, EGFR exon 20 insertion insertion
Plan
Vol 16 - N° 2S1
P. 2S194-2S214 - octobre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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