Chirurgie mini-invasive de l'incontinence urinaire féminine - 08/10/24
Résumé |
La chirurgie de l'incontinence urinaire concerne une femme sur dix. Certes il s'agit d'une pathologie bénigne, mais son impact sur la qualité de vie peut être sévère. Pour l'incontinence urinaire à l'effort, une rééducation périnéale éventuellement associée à une réduction pondérale est proposée en première intention. Des dispositifs intravaginaux (pessaire-bouton par exemple) peuvent également être essayés. En cas d'échec de ces thérapeutiques non invasives et si la femme est très gênée, une chirurgie peut être proposée. Les techniques mini-invasives par bandelette sous-urétrale et les injections périurétrales d'agent de comblement sont considérées comme les techniques ayant actuellement les meilleures balances bénéfice/risque. Concernant l'incontinence urinaire sur urgenturies (syndrome d'hyperactivité vésicale), après échec de la rééducation, de la neuromodulation du sciatique poplité interne et des médicaments, il peeut être proposé de faire soit des injections intradétrusoriennes de toxine botulique, soit une neuromodulation sacrée (technique plus invasive). Cet article détaille ces différentes techniques chirurgicales mini-invasives pour le traitement de l'incontinence urinaire de la femme, ainsi que les principaux résultats associés.
Mots-clés : Bandelette sous-urétrale, Voie d'abord rétropubienne, Voie d'abord transobturatrice, Incontinence urinaire, Hyperactivité vésicale, Incontinence urinaire à l'effort, Toxine botulique, Agents de comblement
Plan
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