Réhabilitation chirurgicale et prothétique en présence d'une perte de substance du palais dur - 30/09/24
Résumé |
Les pertes de substance acquises du palais (PSAP) constituent des affections particulièrement invalidantes, dans la mesure où les communications bucconasales et/ou buccosinusiennes résultantes compromettent les fonctions orofaciales (phonation, déglutition et mastication). En fonction de l'étendue de la perte de substance et de la présence ou non de dents, la restauration de la partition des cavités est parfois relativement simple et améliore significativement la qualité de vie du patient. Le choix thérapeutique découle d'une réflexion d'équipe multidisciplinaire. L'abord chirurgical est privilégié de prime abord car il permet une reconstruction pérenne, avec une maintenance minimale. En fonction de l'étendue de la perte de substance, la reconstruction consiste soit en un lambeau local, soit en un lambeau libre composite, pour pouvoir, par exemple, positionner des implants dentaires. Cependant, tous les patients ne sont pas éligibles à cette reconstruction chirurgicale, et l'équipe se tourne alors vers le spécialiste en prothèse maxillofaciale pour réaliser des prothèses obturatrices. Le pronostic de celles-ci repose beaucoup sur les possibilités d'assurer la rétention, la sustentation, la stabilisation et l'étanchéité. Dans ce contexte, le patient denté ou partiellement édenté bénéficie d'un avantage certain. Quant au patient édenté, une réhabilitation satisfaisante pourra nécessiter le recours à des artifices implantaires et prothétiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Prothèse maxillofaciale, Prothèse dentaire, Prothèse obturatrice, Chirurgie maxillofaciale, Maxillectomie, Chirurgie plastique
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?