Pemphigoïde bulleuse, maladies métaboliques et endocrinopathies - 30/09/24
Résumé |
Introduction |
La pemphigoïde bulleuse (PB) est une dermatose relativement fréquente auto-immune touchant surtout les sujets âgés. À travers cette étude, nous comptons étudier la relation entre la PB, les maladies métaboliques et les endocrinopathies.
Patients et méthodes |
Nous avons conduit une étude rétrospective au sein du service de dermatologie du CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, de 2013 à 2023.
Résultats |
Nous avons collecté les données de 15 patients, neuf femmes (60 %) et six hommes (40 %). L’âge moyen au diagnostic était de 63,3±21,6 ans, avec des extrêmes allant de 13 à 90 ans. La médiane d’évolution de la PB était de trois jours [min, max : 2 ; 28]. Parmi ces patients, 9 avaient un diabète de type 2 (DT2) (9/15 : 60 %). L’HTA et les maladies cardiovasculaires étaient présentes dans six (40 %) et quatre cas (26,7 %), respectivement. Curieusement, aucune maladie auto-immune n’a été observée dans notre série. De même, nous n’avons pas trouvé une maladie neurologique chez nos patients notamment une maladie de Parkinson ou un AVC. Une hyperéosinophilie était notée chez 40 % de notre population d’étude.
Discussion |
Une méta-analyse récente a démontré que le DT2 augmente le risque de la PB. Trois mécanismes expliquent le lien entre le diabète type 2 et la PB : l’implication de certains antidiabétiques oraux notamment les IDPP4, l’effet direct du DT2 dans la genèse de la PB et les répercussions du traitement de la PB notamment de la corticothérapie sur le diabète.
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Vol 85 - N° 5
P. 516 - octobre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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