L’hyperprolactinémie peut résulter de facteurs physiologiques ou de perturbations dans la régulation normale de la prolactine due à des médicaments ou à diverses affections médicales telles que les maladies rénales, ovariennes et thyroïdiennes.

Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 30 patients diagnostiqués avec une hyperprolactinémie.

L’âge moyen des patients était de 30 ans. Parmi eux, 20 patients étaient mariés, tandis que 10 ne l’étaient pas (30 %). L’indication pour l’évaluation du taux de prolactine comprenait une aménorrhée primaire ou secondaire dans 5 cas (16,5 %), une galactorrhée isolée dans 8 cas (26 %), ou des symptômes associés dans 9 cas (30 %). D’autres indications comprenaient des troubles du cycle dans 18 cas et une infertilité primaire ou secondaire dans 5 cas. L’examen clinique a révélé des résultats normaux dans 10 cas et des résultats anormaux dans 16 cas. L’enquête étiologique de l’hyperprolactinémie était principalement basée sur l’IRM dans 16 cas (53 %), dont 10 ont montré des résultats pathologiques. D’autres modalités diagnostiques comprenaient l’IRM de la selle turcique dans 4 cas (13 %), la cytologie mammaire dans 2 cas et la mammographie dans 8 cas. Les stratégies de prise en charge comprenaient un traitement médical, d’autres interventions dans 8 cas, l’arrêt de la prise de médicaments chez 3 patients et l’orientation vers la neurochirurgie pour un patient.

L’hyperprolactinémie reste un outil diagnostique crucial pour guider le diagnostic de certaines pathologies. L’IRM s’est imposée comme la méthode principale pour confirmer le diagnostic des adénomes hypophysaires.