Imagerie des prothèses du genou - 26/09/24
Résumé |
Une prothèse du genou, totale ou partielle, dont il existe plusieurs variétés, a un fonctionnement plus complexe, une pose plus délicate et des résultats cliniques un peu moins bons qu'une prothèse de hanche. Son imagerie, particulièrement difficile, ne se conçoit plus que dans les trois plans de l'espace et doit souvent être multimodale. Les radiographies, obligatoirement faites sous scopie, sont handicapées par des superpositions et des zones aveugles. La tomodensitométrie, qui permet l'accès au plan axial, est gênée par des artefacts, de même que l'imagerie par résonance magnétique. Des progrès récents permettent de les diminuer fortement. Seule l'échographie, qui n'explore que la surface de l'os et de la prothèse et les parties molles environnantes, y échappe. Grâce à ces différentes modalités, les principales pathologies des prothèses du genou ont une expression en imagerie : anomalies de positionnement et de dimensions, usure des composants prothétiques et ses conséquences, anomalies de fixation, anomalies de la synoviale, pathologies para-articulaires, pathologies fémoropatellaires, sepsis, etc. Cette imagerie multimodale est destinée à répondre à une question précise et nettement formulée du clinicien. Une imagerie à l'aveuglette n'a pas de sens. Dans un nombre non négligeable de cas, même en associant plusieurs instruments d'imagerie, il demeure impossible de fournir une réponse satisfaisante au problème posé par le dysfonctionnement d'une prothèse du genou.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Prothèse de genou, Prothèse partielle, Prothèse totale, Pathologies des prothèses, Imagerie
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