Autogreffe adipocytaire à la face - 25/09/24
Résumé |
L'autogreffe adipocytaire est une technique validée de la chirurgie régénérative. De nombreuses tentatives ont été réalisées au cours du siècle dernier. Plusieurs chirurgiens et chercheurs, dans les années 1990, ont contribué à son développement : Yves-Gérard Illouz, Pierre Fournier et surtout Sidney Coleman qui a développé et enseigné dans le monde entier la technique de la lipostructure. En 2001, la découverte de la fraction vasculaire stromale (FVS) du tissu adipeux par l'équipe de Patricia Zuk et de Marc Hedrick a permis de sélectionner, par digestion enzymatique, les cellules régénératives contenant des cellules souches dans le tissu graisseux. Ce produit est actuellement un médicament de thérapie innovante (MTI), contrôlé par une législation très stricte. Plus de 10 ans plus tard, la technique originale a évolué avec deux nouvelles possibilités : le prélèvement de lobules plus petits, en utilisant de nouvelles canules avec des orifices aux alentours du millimètre, que l'on nomme : micrograisses. En 2013, Patrick Tonnard et Alexis Verpaele proposent d'émulsifier la graisse pour la détruire et ne garder que le contingent régénérateur et utilisent le terme de « nanofat ». Depuis, de nombreux kits de préparation mécanique de la graisse sont commercialisés, soit pour l'émulsifier soit pour la microniser. Il est important de signaler l'apport de Robert Marx en 1996, chirurgien maxillofacial, qui a protocolisé et défini les indications du plasma riche en plaquettes (PRP). Ce qui amène à la notion de cell assisted lipotransfer (CAL), en mélangeant le tissu graisseux avec du PRP. Des protocoles extrêmement précis permettent de préparer ces différents produits biologiques qui sont accessibles à la chirurgie reconstructrice et esthétique de la face.
Mots-clés : Tissu adipeux, Chirurgie régénérative, Milligraisse, Micrograisse, Nanofat, Fraction tissulaire stromale, Fraction vasculaire stromale, Plasma riche en plaquettes
Plan
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