Cancer anal : épidémiologie, histologie, clinique, exploration - 10/09/24
Résumé |
Le carcinome épidermoïde du canal anal est rare, représentant 1,5 % de l'ensemble des cancers digestifs. Cependant, son incidence est en forte augmentation depuis les années 1970, en particulier chez la femme, en raison de l'augmentation de l'incidence de l'infection par le papillomavirus humain (HPV). Les principaux autres facteurs de risque sont l'infection par le VIH (virus de l'immunodéficience humaine), les autres causes d'immunodépression, le tabac, les antécédents de lésions HPV-induites et les pratiques sexuelles à risque. La vaccination contre les sérotypes 16 et 18 d'HPV est très efficace pour prévenir le cancer de l'anus. Le dépistage est recommandé dans les groupes à risque selon les recommandations françaises. La survie globale à 5 ans est de 70 % mais varie selon la taille de la tumeur et la présence d'une atteinte ganglionnaire. Les formes métastatiques ne représentent que 5 % des cancers du canal anal de novo. Le bilan initial doit comprendre un examen clinique détaillé, une tomodensitométrie (TDM) thoraco-abdomino-pelvienne, une tomographie par émission de positons (TEP)-TDM, une imagerie par résonance magnétique (IRM) pelvienne et une échoendoscopie selon les cas. La grande majorité des récidives sont locales ou locorégionales et surviennent dans les 2 ans. La réponse post-thérapeutique s'évalue cliniquement tous les 2 à 4 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans ; mais aussi par une imagerie de façon semestrielle ou annuelle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cancer du canal anal, Carcinome épidermoïde du canal anal, Papillomavirus
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