Choosing the right galenic form adapted to children is a challenge. It influences the acceptability of the drug and enhances the treatment adherence. In the same context, developing specific galenic forms has become a necessity. This survey was carried out to identify the problems encountered by parents when administering medicines and to consider ways to improve them.

This study was conducted using questionnaires distributed to parents with children under 12 years old, via “Google Forms” software.

Self-medication was a common practice in our sample (71.2%). Syrups were the most commonly used and were considered the most suitable for pediatric use. A significant portion of parents (78%) reported that their children had confronted them with a refusal of treatment. This refusal was mainly associated with the organoleptic characteristics of the medicines as well as difficulties related to administration. Besides, errors in the administration of medication, including dosing errors or forgetfulness, were mentioned by one-third of respondents. To overcome acceptability problems, 68.1% of the parents used tricks to administer the medication to their children like co-administering it with food or drinks. Suggestions for improving the acceptability of drugs were mainly related to the palatability improvement, the reduction in the number of taken doses as well as the volume of liquid oral forms, and the size of tablets or capsules.

This survey showed that pediatric medicines did not necessarily meet the needs of parents. Improvements could be made to raise acceptability and therefore ensure better therapeutic adherence, which is a key to the treatment efficacy.

This study could help pharmaceutical companies prioritize pediatric formulation work.

Le choix de la forme galénique adaptée aux enfants est un défi. Il influence l’acceptabilité du médicament et améliore l’adhésion au traitement. Dans ce contexte, le développement de formes galéniques spécifiques est devenu une nécessité. Cette enquête a été réalisée afin d’identifier les problèmes rencontrés par les parents lors de l’administration des médicaments et d’envisager des pistes d’amélioration.

Cette étude a été réalisée à l’aide de questionnaires distribués aux parents d’enfants de moins de 12 ans, via le logiciel « Google Forms ».

L’automédication est une pratique courante dans notre échantillon (71,2 %). Les sirops étaient les plus utilisés et étaient considérés comme les plus adaptés à un usage pédiatrique. Une part importante des parents (78 %) a rapporté que leurs enfants les avaient confrontés à un refus de traitement. Ce refus était principalement associé aux caractéristiques organoleptiques des médicaments ainsi qu’aux difficultés liées à l’administration. Par ailleurs, des erreurs dans l’administration des médicaments, y compris des erreurs de dosage ou des oublis, ont été mentionnées par un tiers des répondants. Pour surmonter les problèmes d’acceptabilité, 68,1 % des parents ont eu recours à des astuces pour administrer les médicaments à leurs enfants, par exemple en les associant à de la nourriture ou à des boissons. Les suggestions visant à améliorer l’acceptabilité des médicaments concernaient principalement l’amélioration de la palatabilité, la réduction du nombre de prises et du volume des formes orales liquides, ainsi que la taille des comprimés ou des gélules.

Cette enquête a montré que les médicaments pédiatriques ne répondaient pas forcément aux besoins des parents. Des améliorations pourraient être apportées afin d’augmenter l’acceptabilité et ainsi assurer une meilleure adhésion thérapeutique, clé de l’efficacité du traitement.

Cette étude pourrait aider les entreprises pharmaceutiques à donner la priorité aux travaux de formulation pédiatrique.