Aesthetics of Death in the Paleolithic and Mesolithic of Italy. The Evolution of Grave goods - 07/09/24
L’esthétique de la mort au Paléolithique et au Mésolithique en Italie. L’évolution des objets funéraires
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Abstract |
This paper presents an updated panorama of Palaeolithic and Mesolithic burials in Italy, with references to the trend known for the European area. The entire repertoire is divided into two macroblocks, the Gravettian and the Epigravettian. The Gravettian burials are characterized by a certain variability (number of deceased, decubitus) and at the same time by a marked homogeneity relating to the richness of the grave goods, with a strong aesthetic-emotional value. The funerary ritual seems aimed at maintaining the identity of the deceased through the originality of the grave goods and personal ornaments. The second block of burials refers to the Final Epigravettian, in the last millennia of the Pleistocene. The funerary practice maintains some traditional characteristics but the ideology has changed: the burials are very sober and the grave goods are very poor or absent (with the exception of Liguria). In the chronological range of approximately 20-13,000 BP, only one burial (Romito 9) is currently known, dating to the Evolved Epigravettian, which is still influenced by the Gravettian tradition. The Mesolithic culture of death accentuates the Epigravettian character of sobriety. In the chrono-cultural complex examined, the ritual procedures identify some micro-regions which, albeit with a cosmopolitan inspiration, take on original features.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Cet article présente un regard actualisé sur les sépultures paléolithiques et mésolithiques découvertes en Italie, avec des références aux autres sépultures européennes. L’ensemble du répertoire est divisé en deux groupes principaux, le Gravettien et l’Épigravettien. Les sépultures gravettiennes se caractérisent par une certaine variabilité (nombre de défunts, décubitus) et en même temps par une homogénéité marquée de la richesse du mobilier funéraire, qui a une forte valeur esthétique et émotionnelle. Le rituel funéraire semble destiné à traduire l’identité du défunt à travers l’originalité du mobilier et des parures. Le deuxième groupe se réfère à l’Épigravettien final, dans les derniers millénaires du Pléistocène. La pratique funéraire conserve quelques caractéristiques traditionnelles mais l’approche a changé : les sépultures deviennent sobres, les offrandes funéraires sont très pauvres, voire absentes, sauf en Ligurie. Entre environ 20.000 et 13.000 ans BP, une seule sépulture (Romito 9) est actuellement connue, remontant à l’Épigravettien avancé, encore influencé par la tradition gravettienne. La culture mésolithique de la mort accentue le caractère épigravettien de la sobriété. Dans l’ensemble chrono-culturel considéré, les procédures rituelles identifient des micro-régions qui, bien qu’elles soient d’inspiration cosmopolite, revêtent des caractéristiques originales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Burials, Upper Palaeolithic, Mesolithic, Italy, Grave goods
Mots clés : Sépultures. Paléolithique supérieur, Mésolithique, Italie, Mobilier funéraire
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