Screening for primary immune deficiency among patients with bronchiectasis - 06/09/24
Dépistage des déficits immunitaires primitifs chez les patients atteints de dilatation des bronches
Abstract |
Introduction |
To assess frequency and methods of PID (primary immune deficiency) screening among patients with bronchiectasis by pneumologists in clinical practice.
Methods |
All the patients hospitalized in the department of pneumology of the Poitiers University Hospital between April 2013 and April 2020 with a diagnosis of bronchiectasis on chest computerized tomography were included. Patients aged 70 and over and those with already known PID were excluded. Primary endpoint was the proportion of patients having had serum immunoglobulin (Ig) assay and serum protein electrophoresis (SPE) analysis. Secondary endpoints were factors associated with prescription of SPE and/or Ig assay, proportion of patients with newly diagnosed PID and their characteristics and factors associated with repeated courses of antibiotics.
Results |
Among the 133 patients included, 43% had SPE+Ig assay, 34% SPE only and 23% neither. The proportion of patients with asthma was higher in the “SPE+Ig assay” group (33.3%) compared to the “SPE only” (11.1%) and the “Neither SPE nor Ig assay” groups (6.4%) (P=0.002). Four patients were newly diagnosed for PID of whom 3 had subclass IgG deficiency. Factors associated with repeated courses of antibiotics were generalized bronchiectasis (P=0.02) and asthma (P=0.04).
Conclusion |
PID is underscreened by pneumologists among patients with bronchiectasis. Association of SPE+Ig assay+IgG subclass assay appears as the most accurate combination.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Déterminer les modalités et fréquence de dépistage des déficits immunitaires primitifs (DIP) chez les patients atteints de dilatation des bronches (DDB) par les pneumologues en routine.
Méthodes |
Tous les patients hospitalisés dans le service de pneumologie du CHU de Poitiers entre avril 2013 et avril 2020, avec diagnostic de DDB au scanner thoracique, étaient inclus. Ceux âgés de plus de 70 ans et/ou ayant déjà un DIP connu étaient exclus. Le critère de jugement principal était la proportion de patients ayant eu un dosage pondéral des immunoglobulines (Ig), associé à la réalisation d’une électrophorèse des protéines plasmatiques (EPP). Les critères de jugement secondaires étaient la recherche de facteurs associés à la prescription du dosage pondéral des Ig et/ou de l’EPP, la proportion de patients nouvellement diagnostiqués DIP et leurs caractéristiques, et les facteurs associés à une antibiothérapie récurrente.
Résultats |
Parmi les 133 patients inclus, seuls 43 % avaient eu EPP+dosage Ig. La proportion de patients asthmatiques était plus élevée dans le groupe « EPP+dosage Ig » (33,3 %) que dans le groupe « EPP seule » (11,1 %) et le groupe « ni EPP, ni dosage Ig » (6,4 %) (p=0,002). Quatre patients avaient été nouvellement diagnostiqués DIP dont trois ayant un déficit en sous-classe d’IgG. Les facteurs associés à une antibiothérapie récurrente étaient les DDB généralisées (p=0,02) et l’asthme (p=0,04).
Conclusion |
La recherche de DIP paraît insuffisamment réalisée par les pneumologues, chez les patients atteints de DDB. L’association EPP+dosage Ig et sous classes des Ig semble être la meilleure combinaison diagnostique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Immune deficiency, Bronchiectasis, Protein electrophoresis, Serum electrophoresis
Mots clés : Déficit immunitaire, Dilatation des bronches, Électrophorèse des protides plasmatiques
Plan
Vol 45 - N° 9
P. 537-542 - septembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?