Notre étude s’est intéressée à la rupture du ligament croisé antérieur chez la joueuse de football de première et deuxième divisions nationales. Pour cela, nous avons analysé par questionnaire 66 cas de ruptures du ligament croisé antérieur en retenant les items suivants : l’âge au moment du traumatisme, le côté lésé, la latéralité, les circonstances de l’accident, le type de traitement (chirurgical ou fonctionnel), le type de chirurgie, le délai de reprise, la niveau de reprise, la prise en charge initiale en centre de rééducation. Le plus souvent, la rupture survient sans contact (65 %), ce qui est comparable à une population masculine de même niveau. Le risque d’une nouvelle rupture, chez une joueuse poursuivant sa carrière, est important (>10 %). Le type de chirurgie ne modifie pas la reprise du sport, en revanche, la prise en charge en centre de rééducation améliore les chances de retour au niveau antérieur chez la joueuse de football de haut niveau (p<0,025).

Our study focussed on the rupture of the anterior cruciate ligament in high level female soccer players in first and second national divisions. To this effect, we used a questionnaire to analyse 66 cases of anterior cruciate ligament injury according to the following criteria: age at the time of injury, the side injured, laterality, circumstances of the accident, the type of treatment (surgical or functional), the type of surgery, recovery time, the level of recovery, initial care in a rehabilitation centre. Rupture is generally due to a non-contact injury (65%), which is comparable with a male population of the same level. The risk of repeated rupture, in a player continuing her career, is significant (>10%). The type of surgery does not affect return to sport. However, for high-level female soccer players, rehabilitation in a specialised centre improves the chances of returning at the same level (p<0.025).