Are drain essentials in kidney transplantation? Analysis of risk factors affecting the postoperative drainage - 22/08/24
Le drainage par redon est-il indispensable en transplantation rénale ? Analyse des facteurs de risque de nécessité de drainage
Abstract |
Objective |
The routine drain placement following renal transplantation is currently under debate. Its benefit is uncertain and may cause complications, particularly infectious ones. Some renal transplant patients have low-productive drains, that might be unnecessary. The objective of this study is to bring to light factors influencing drain volume in kidney transplantation.
Materials and methods |
All kidney transplant patients in Tours between 2019 and 2020 were included. The characteristics of the two groups were analyzed: patients with low-productive redons (quantification less than 100mL/24h,) and patients with productive redons (≥ 100mL/24h). Univariate and multivariate analyses by logistic regression were performed to look for risk factors associated with productive drainage.
Results |
One hundred and eighty-nine patients were included (67 in the low-productive group and 122 in the productive group). The results in the productive group showed a significantly higher proportion of retransplantation (P=0.015), overweight (P=0.012), low residual diuresis (P=0.041), and a significantly lower proportion of preemptive transplantation (P=0.008) and peritoneal dialysis (P=0.037). After an adjustment, the following variables remained significantly associated with greater drainage: overweight (OR=2.42, P=0.014; 95% CI [1.2–4.94]); retransplantation (OR=3.98, P=0.027; 95% CI [1.27–15.45]), and preemptive transplant (OR=0.22, P=0.013; 95% CI [0.06–0.7]).
Conclusion |
The non-implementation of a redon in renal transplantation could be considered, in a selected population of non-overweight patients, with significant residual diuresis for a first transplantation which should be preemptive. This could lead to a randomized controlled trial to determine the real benefits of a routine drain replacement in kidney transplantation.
Level of evidence |
IV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
La mise en place de redons en fin de transplantation rénale est actuellement débattue. Le bénéfice en routine est incertain et leur mise en place pourrait provoquer des complications notamment infectieuses. Certains patients transplantés rénaux ont des redons peu productifs et peut-être non nécessaires. L’objectif de cette étude était de mettre évidence les facteurs influençant le volume de drainage post-opératoire en transplantation rénale.
Matériels et méthodes |
L’ensemble des patients transplantés rénaux à Tours entre 2019 et 2020 ont été inclus. Nous avons analysé les caractéristiques de deux groupes: les patients aux redons peu productifs (quantification inférieure à 100mL/24h), et les patients aux redons productifs (≥ 100mL/24h). Des analyses univariées puis multivariées par régression logistique ont été réalisées afin de rechercher des facteurs associés à un surrisque de drainage productif.
Résultats |
Cent quatre-vingt-neuf patients ont été inclus (67 dans le groupe peu productif et 122 dans le groupe productif). Les résultats montraient dans le groupe productif une proportion significativement plus importante de retransplantation (p=0,015), de surpoids (p=0,012), de faible diurèse résiduelle (p=0,041), et une proportion significativement moins importante de greffe préemptive (p=0,008) et de patient en dialyse péritonéale (p=0,037). Après ajustement, les variables suivantes restaient significativement associées à un surrisque de drainage productif: surpoids (OR à 2,42, p=0,014 ; IC 95 % [1,2–4.94]) ; retransplantation (OR à 3,98, p=0,027 ; IC 95 % [1,27–15,45]) et greffe préemptive (OR à 0,22, p=0,013 ; IC 95 % [0,06–0,7]).
Conclusion |
L’abstention de mise en place d’un redon en transplantation rénale pourrait s’envisager dans une population sélectionnée de patients n’étant pas en surpoids, ayant une diurèse résiduelle conservée et pour une première greffe, de surcroît préemptive. Cela pourrait faire l’objet d’une étude randomisée contrôlée afin de déterminer le bénéfice réel du drainage de routine en transplantation.
Niveau de preuve |
IV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Drainage, Kidney transplantation, Lymphocele
Mots clés : Drainage, Transplantation rénale, Lymphocèle
Plan
Vol 34 - N° 13
Article 102708- décembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?