Midurethral sling infectious complications: A systematic review - 22/08/24
Complications infectieuses des bandelettes sous-urétrales : revue systématique de la littérature
Abstract |
Background |
The French Health Authority (Haute Autorité de santé) and French scientific societies (Collège national des gynécologues et obstétriciens français) recommend the use of midurethral slings as the surgical treatment of choice for stress incontinence due to urethral hypermobility and failure of hygienic diet and pelvic rehabilitation. Within a year of implantation, almost 90% of patients no longer experience stress urinary incontinence. Despite their recognized efficacy, retropubic and/or trans-obturator midurethral sling can expose patients to potentially severe infectious complications.
Methods |
A comprehensive literature review using Pubmed, Medline, Embase and Cochrane: “stress urinary incontinence”, and/or the following keywords “complications”, “infections”, “abscess”, “prosthetic exposures”, “fistula”, “erosion”, “cellulitis”, “fasciitis” in association with the keywords “midurethral slings”, “suburethral sling”, “tension free vaginal tape” and “trans-obturator tape. In the 330 articles, 61 really dealt with infectious complications following the implantation of synthetic midurethral slings in women.
Results |
Preoperative urinalysis and intraoperative antibiotic prophylaxis were rarely reported (n=1 and n=11, respectively). We recorded thirty-six cases of abscess, twenty-one cases of cellulitis, sixteen cases of fistula and forty-one cases of prosthetic exposure. In 95.5% of cases, patients were treated with broad-spectrum antibiotics. Total explantation of the prosthesis was performed in 56% of patients at the initial management, with two-stage explantation performed in 23% of cases, partial explantation was carried out in 12% of cases, and the prosthesis was left in place in 9% of cases. No deaths were recorded.
Conclusion |
To limit the risk of urinary tract infections and potential prosthetic infections, a prophylactic approach should be adopted by performing a preoperative urinalysis and administering intraoperative antibiotic prophylaxis should be discussed. In the event of prosthetic and/or surgical site infection, broad-spectrum probabilistic antibiotic therapy should be initiated as early as possible until targeted antibiotic therapy. Total explantation of the prosthesis appears to be the most appropriate surgical strategy.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
La Haute Autorité de santé (HAS) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) préconisent l’utilisation des bandelettes sous-urétrales comme traitement chirurgical de choix de l’incontinence urinaire d’effort due à l’hypermobilité urétrale après échec des règles hygiénodiététiques et de la rééducation pelvienne. Dans l’année qui suit la pose de bandelette, près de 90 % des patients ne souffrent plus d’incontinence urinaire d’effort. Malgré leur efficacité reconnue, ces bandelettes sous-urétrales rétropubiennes et/ou transobturatrices peuvent exposer les patients à des complications infectieuses potentiellement graves.
Matériel et méthode |
Une revue exhaustive de la littérature a été réalisée en utilisant les bases de données Pubmed, Medline, Embase et Cochrane et les mots-clés suivants : « stress urinary incontinence », et/ou « complications », « infections », « abscess », « prosthetic exposures », « fistula », « erosion », « cellulitis », « fasciitis » en association avec « midurethral slings », « suburethral sling », « tension free vaginal tape » et « trans-obturator tape ». Sur les 330 articles trouvés, 61 traitaient réellement de complications infectieuses suite à l’implantation de bandelettes sous-urétrales synthétiques chez les femmes.
Résultats |
Les examens cytobactériologiques des urines préopératoires et l’antibioprophylaxies peropératoires étaient rarement retrouvés (n=1 et n=11, respectivement). Nous avons retrouvé trente-six cas d’abcès, vingt et un cas de cellulite, seize cas de fistule et quarante et un cas d’exposition prothétique. Dans 95,5 % des cas, les patientes ont été traitées avec des antibiotiques à large spectre. Une explantation totale de la prothèse a été réalisée chez 56 % des patientes lors de la prise en charge initiale, une explantation en deux temps a été réalisée dans 23 % des cas, une explantation partielle a été réalisée dans 12 % des cas, et la prothèse a été laissée en place dans 9 % des cas. Aucun décès n’a été retrouvé.
Conclusion |
Afin de limiter le risque d’infections urinaires et d’infections prothétiques potentielles, une approche prophylactique avec réalisation d’un examen cytobactériologique des urines préopératoires et l’administration d’une antibioprophylaxie peropératoire doivent être discutées. En cas d’infection de la prothèse et/ou du site opératoire, une antibiothérapie probabiliste à large spectre doit être mise en place dès que possible jusqu’à ce qu’une antibiothérapie ciblée puisse être mise en place et l’explantation totale de la prothèse semble être la stratégie chirurgicale la plus appropriée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Stress urinary incontinence, Infections, Midurethral slings
Mots clés : Incontinence urinaire d’effort, Infections, Bandelettes sous-urétrales
Plan
Vol 34 - N° 10
Article 102719- novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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