Management of long-term functional sequelae of pelvic fracture urethral injury - 14/08/24
Abstract |
Pelvic fracture (PF) is a rare emergency, which led to pelvic fracture urethral injury (PFUI) in 1.6% to 25% of cases. Urethral injury assessment requires a thorough analysis of the initial injury history and imaging that combine cystourethrography acutely, repeat urethral imaging as well as adjunctive use of MRI in the follow-up period. A more complex surgical approach to the delayed reconstruction of PFUI may be predicted by the urethral gap length (cysto-urethrography) or a lower pubo-urethral angle (MRI). Delayed urethroplasty is the treatment of choice, performed once the patient has recovered from other acute injuries, typically at least 3months post-injury. It consists in men in a bulbo-prostatic anastomotic urethroplasty which may require several steps of increasing complexity to allow a tension-free anastomosis: corpora splitting, partial inferior pubectomy, and rarely total pubectomy or urethra rerouting. More complex cases of PFUI repair may be encountered (long gap between the two urethral segments, bulbar necrosis, false passage after failed endoscopic realignment, orthopedic hardware in pubic symphyseal region, pediatric PFUI, failed previous urethroplasty, associated anterior urethral stricture, or recto-urethral fistula) and should be managed in expert centers. Urethral patency is achieved by surgical reconstruction with an overall success rate of 86%. Evaluation of potential associated sequelae including erectile dysfunction and urinary incontinence must be anticipated and taken into consideration in the path of rehabilitation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La fracture du bassin (FP) est une urgence rare qui entraîne une lésion urétrale dans 1,6 % à 25 % des cas. L’évaluation des lésions urétrales nécessite une analyse approfondie des antécédents initiaux et une imagerie combinant une cysto-uréthrographie en phase aiguë, une imagerie urétrale répétée ainsi que l’utilisation complémentaire de l’IRM au cours de la période de suivi. Une approche chirurgicale plus complexe de la reconstruction différée de la lésion urétrale peut être prédite par la longueur du défect urétral (cysto-uréthrographie) ou par un angle pubo-urétral plus faible (IRM). L’urétroplastie différée est le traitement de choix, réalisée une fois que le patient s’est remis d’autres lésions aiguës, généralement au moins 3 mois après la fracture. Elle consiste chez l’homme en une urétroplastie anastomotique bulboprostatique qui peut nécessiter plusieurs étapes de complexité croissante pour permettre une anastomose sans tension : séparation des corps caverneux, pubectomie inférieure partielle et, rarement, pubectomie totale ou dérivation de l’urètre. Des cas plus complexes de réparation de lésion urétrale peuvent être rencontrés (long espace entre les deux segments urétraux, nécrose bulbaire, faux passage après un réalignement endoscopique raté, matériel orthopédique dans la région symphysaire du pubis, lésion urétrale pédiatrique, échec d’une urétroplastie antérieure, sténose urétrale antérieure associée ou fistule recto-urétrale) et doivent être pris en charge dans des centres experts. La perméabilité de l’urètre est obtenue par reconstruction chirurgicale avec un taux de réussite global de 86 %. L’évaluation des séquelles potentielles associées, y compris la dysfonction érectile et l’incontinence urinaire, doit être anticipée et prise en compte dans le processus de récupération.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Pelvic fracture, Urethral trauma, Posterior urethral stenosis
Plan
Vol 34 - N° 10
Article 102711- novembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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