Place de l’imagerie dans le bilan d’extension ganglionnaire médiastinale du cancer du poumon localisé - 09/08/24
The role of imaging in the assessment of mediastinal lymph node extension in localized lung cancer
Résumé |
Introduction |
Le cancer bronchopulmonaire est la première cause de décès par cancer en France. L’anatomie des ganglions médiastino-hilaires est indispensable à connaître car le bilan d’extension médiastinale est un élément déterminant dans la résécabilité de la maladie.
Données récentes |
Le stade de la maladie dépend du statut ganglionnaire. Une cartographie des ganglions médiastino-hilaires divisée en 14 régions groupées en sept zones est utilisée en pratique pour la dénomination des adénopathies, complétée par la lettre « R » (droit) ou « L » (gauche). Sont considérés N1 les ganglions hilaires suivant l’arborescence bronchique homolatérale à la tumeur, N2 représente les ganglions médiastinaux homolatéraux à la tumeur, N3 controlatéraux à la tumeur et/ou subclaviers. Le couple TDM injectée et TEP-TDM est nécessaire à la classification. Les critères de positivité reposent en TDM sur un petit axe d’au moins 10 mm et en TEP-TDM sur un hypermétabolisme qualitatif ou un seuil supérieur ou égal à 2,5 de SUVmax (standardized uptake value). Il existe des faux positifs et des faux négatifs. En cas de positivité en imagerie, un prélèvement histologique est obligatoire. L’IRM de diffusion et le coefficient apparent de diffusion révèlent des résultats équivalents à ceux de la TEP-TDM avec possiblement moins de faux positifs ; cependant, l’accessibilité limitée de l’IRM en France, sa sensibilité aux artefacts de mouvement et sa faible résolution spatiale freinent son utilisation. L’amélioration des performances diagnostiques de l’imagerie grâce à la radiomique est en cours d’évaluation sans qu’il y ait de critère formel pour la pratique clinique.
Conclusion |
Au stade précoce, la détermination du statut ganglionnaire médiastinal est cruciale pour classer le patient N1, N2 ou N3 déterminant le stade la maladie : localisé ou localement avancé. La description du stade cTNM dans le compte rendu radiologique, incluant les aires ganglionnaires selon la nomenclature en vigueur, est indispensable à la prise en charge thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Lung cancer is the leading cause of cancer-related death in France. The anatomy of the mediastino-hilar lymph nodes is essential for extension assessment, as they are determining factors in the resecability of the disease.
Recent findings |
The stage of the disease depends on the mediastinal lymph node status. Mediastino-hilar lymph nodes are mapped into 14 regions that can be grouped into 7 zones, widely used in practice for naming adenopathies, supplemented by the letter “R” or “L” to specify whether they are on the right or left side respectively. N1 represents hilar lymph nodes following the bronchial tree, on the side homolateral to the tumor; N2 represents mediastinal lymph nodes, homolateral to the tumor; N3 represents nodes lateral to the tumor and/or subclavian. The combination of enhanced CT and PET-CT is necessary for classification. Positivity criteria are based on a short axis=10 mm in CT and qualitative hypermetabolism or a threshold=2.5 SUVmax in PET-CT. There are false positives and false negatives. In the event of imaging positivity, histological sampling is mandatory. MRI diffusion imaging and ADC coefficients, has been compared with the diagnostic performance of PET-CT, revealing equivalent results, with possibly fewer false positives. However, the limited accessibility of MRI in France, its sensitivity to motion artifact and its low spatial resolution, hamper its use. Radiomics is currently being evaluated to improve the diagnostic performance of imaging, but no formal criteria have emerged for clinical use.
Conclusion |
In the early stages, determination of mediastinal lymph node status is crucial on imaging techniques, with the aim of classifying the patient as N1, N2 or N3, determining the stage of the disease: localized or locally advanced. Describing the cTNM stage in our reports, including lymph node areas according to current nomenclature, is essential for therapeutic management.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ganglion lymphatique, Oncologie thoracique, Intelligence artificielle, Carcinome bronchique non à petite cellule, Tomodensitométrie
Keywords : Lymph node, Thoracic oncology, Artificial intelligence, Non-small cell lung cancer, X-ray computed tomography
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?