Poor sleep quality is predictive for higher pain levels in patients with chronic scrotal pain, regardless of body perception, biological rhythm, anxiety, and depression - 07/08/24
La mauvaise qualité du sommeil est prédictive de niveaux de douleur plus élevés chez les patients souffrant de douleurs scrotales chroniques, indépendamment de la perception corporelle, du rythme biologique, de l’anxiété et de la dépression
Abstract |
Objectives |
To investigate the association between pain and sleep quality, anxiety, depression, body perception, and biological rhythm in chronic scrotal pain (CSP).
Material and methods |
This cross-sectional study of 140 CSP patients was conducted between January and October 2023. The patients were separated into groups according to the Visual Analogue Scale (VAS) score as group 1 (score<3, n=27), group 2 (score: 3–6, n=84), and group 3 (score>6, n=29). In addition to demographic data, the points were recorded from the Body Image Scale (BIS), Biological Rhythms Interview of Assessment in Neuropsychiatry (BRIAN), Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS), and the Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI).
Results |
The median (IQR) age of patients was 33 (20) years and the median (IQR) duration of pain was 5 (9) months. Group 3 patients had more anxiety (24.1% vs. group 1: 22.2%; group 2: 8.3%; P=0.03) and depression (55.2% vs. group 1: 40.7%; group 2: 29.8%; P=0.04) symptoms. No statistical differences were determined between the groups according to the BIS (P=0.54). The median (IQR) total BRIAN score was higher in group 3 than group 1 [37 (11) vs. 33 (13), P=0.03]. Higher rates of poor sleep quality were determined in group 3 patients according to the PSQI (75.9% vs. group 1: 48.1%; group 2: 51.2%; P=0.04). The VAS score was found to be positively associated with pain duration, total BRIAN score and PSQI score (r=0.31, P<0.001; r=0.17, P=0.04; r=0.23, P=0.006, respectively). The PSQI score was found to be an independent predictor for a higher VAS score (HR: 1.14, P=0.01).
Conclusion |
The results of this study suggest that poor sleep quality may influence the perceived intensity of pain.
Level of evidence |
II.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Examiner l’association entre la douleur et la qualité du sommeil, l’anxiété, la dépression, la perception corporelle et le rythme biologique dans la douleur scrotale chronique (DSC).
Matériel et méthodes |
Cette étude transversale, portant sur 140 patients atteints de DSC, a été menée entre janvier et octobre 2023. Les patients ont été répartis en groupes selon le score de l’Échelle visuelle analogique (EVA) : groupe 1 (score<3, n=27), groupe 2 (score : 3–6, n=84) et groupe 3 (score>6, n=29). En plus des données démographiques, les points ont été enregistrés à partir de l’Échelle d’image corporelle (EIC), de l’Entretien sur l’évaluation des rythmes biologiques en neuropsychiatrie (BRIAN), de l’Échelle d’anxiété et de dépression hospitalière (HADS) et de l’Indice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI).
Résultats |
L’âge médian (IQR) des patients était de 33 (20) ans, et la durée de la douleur était de 5 (9) mois. Les patients du groupe 3 présentaient plus d’anxiété (24,1 % vs groupe 1 : 22,2 % ; groupe 2 8,3 % ; p=0,03) et de symptômes dépressifs (55,2 % vs groupe 1 : 40,7 % ; groupe 2 : 29,8 % ; ≤=0,04). Aucune différence statistique n’a été observée entre les groupes selon l’EIC (p=0,54). Le score total médian (IQR) du BRIAN était plus élevé dans le groupe 3 que dans le groupe 1 [37 (11) vs 33 (13), p=0,03]. Des taux plus élevés de mauvaise qualité de sommeil ont été observés chez les patients du groupe 3 selon le PSQI (75,9 % vs groupe 1: 48,1 % ; groupe 2 : 51,2 % ; p=0,04). Le score de l’EVA était positivement associé à la durée de la douleur, au score total du BRIAN et au score du PSQI (r=0,31, p<0,001 ; r=0,1, p=0,04 ; r=0,23, p=0,006, respectivement). Le score du PSQI s’est révélé être un prédicteur indépendant d’un score plus élevé de l’EVA (HR : 1,14, p=0,01).
Conclusion |
Les résultats de cette étude suggèrent que la mauvaise qualité du sommeil peut influencer l’intensité perçue de la douleur.
Niveau de preuve |
II.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Chronic scrotal pain, Biological rhythm, Sleep quality, Body image perception, Visual analogue scale
Mots clés : Douleur scrotale chronique, Rythme biologique, Qualité du sommeil, Perception de l’image corporelle, Échelle visuelle analogique
Plan
Vol 34 - N° 9
Article 102707- septembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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