The aim of the present study was to investigate the influence of oral contraceptive pill intake and menstrual phase on strength, muscle soreness and recovery after an exercise protocol.

Twenty-six women were divided into two groups: 13 users of contraceptive and 13 non-users. All participants were evaluated at two phases of their menstrual cycle, randomly. The protocol consisted of 3 sets of 30 maximal concentric/eccentric contractions of the knee extensors at 60°/s. The isometric, concentric, and eccentric peak torque, muscle soreness and perceived recovery scale were assessed pre and post (immediately, 24 and 48h) the protocol.

The isometric, concentric, and eccentric peak torque and muscle soreness did not differ between groups or cycle phases. For the perceived recovery scale, women felt more recovered 24 and 48hours after the exercise protocol when tested during the non-menstrual phase (ovulation) compared to their menstrual phase. Furthermore, perceived recovery scale scores were inversely correlated with eccentric torque loss at 24 and 48hours after the exercise protocol. Women's perceptual responses to exercise differ between the menstrual and non-menstrual phase, but do not seem to depend on oral contraceptive use.

Le but de la présente étude était d’étudier l’influence de la prise de pilules contraceptives orales et de la phase menstruelle sur la force, les douleurs musculaires et la récupération après un protocole d’exercice soutenu.

Vingt-six femmes ont été réparties en deux groupes: 13 utilisatrices de contraceptifs et 13 non-utilisatrices. Toutes les participantes ont été évaluées à deux phases de leur cycle menstruel, de manière aléatoire. Le protocole consistait en 3 séries de 30 contractions concentriques/excentriques maximales des extenseurs du genou à 60°/s. Le couple maximal isométrique, concentrique et excentrique, la douleur musculaire et l’échelle de récupération perçue ont été évalués avant et après le protocole d’exercice (immédiatement après, 24 et 48h).

Le couple maximal isométrique, concentrique et excentrique et la douleur musculaire ne différaient pas entre les groupes ou les phases du cycle. Pour l’échelle de récupération perçue, les femmes considéraient que leur récupération était plus complète 24 et 48heures après le protocole d’exercice lorsqu’elles étaient testées pendant la phase non menstruelle (ovulation) par rapport à leur phase menstruelle. De plus, les scores perçus sur l’échelle de récupération étaient inversement corrélés à la baisse des valeurs du couple maximal développé en mode excentrique à 24 et 48heures après le protocole d’exercice. La perception de la fatigue et la pénibilité perçue au cours de l’exercice diffèrent entre la phase menstruelle et non menstruelle, mais ne semblent pas dépendre de l’utilisation de contraceptifs oraux.