L'implantation dentaire pour remplacer une ou plusieurs dents est désormais une intervention chirurgicale courante. Les protocoles de pose d'implants sont classés en fonction du délai entre l'extraction de la dent et la mise en place de l'implant. On distingue les mises en place immédiate, précoce ou retardée. Quel que soit le protocole utilisé, les objectifs sont d'assurer une intégration osseuse de l'implant, de positionner celui-ci en accord avec la restauration prothétique souhaitée et de garantir des résultats esthétiques et fonctionnels à long terme. Avant l'intervention, des examens préopératoires, comprenant une évaluation médicale, un examen clinique et une évaluation tridimensionnelle sont nécessaires pour évaluer la faisabilité de la procédure et planifier l'intervention. Il existe deux principales approches pour la chirurgie implantaire : la chirurgie à main levée conventionnelle et la chirurgie guidée. La chirurgie guidée peut être statique, utilisant un guide chirurgical pour positionner l'implant, ou dynamique, utilisant un système de navigation en temps réel pour guider le forage pendant l'intervention. La pose de l'implant peut être réalisée en une ou deux étapes chirurgicales. En ce qui concerne la restauration prothétique, on distingue la mise en charge immédiate, qui permet une restauration fonctionnelle et esthétique immédiate après la pose de l'implant ; la mise en charge précoce, effectuée entre une semaine et deux mois après la pose de l'implant ; et la mise en charge conventionnelle, réalisée après l'ostéo-intégration complète de l'implant. Grâce aux avancées scientifiques et technologiques, la chirurgie implantaire est de plus en plus répandue. Les techniques de chirurgie guidée offrent des meilleures précision et prédictibilité. Cependant, des erreurs peuvent survenir à chaque étape du processus, soulignant l'importance d'une planification minutieuse et d'une exécution précise par le praticien.