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Approche toxicochimique du manganèse - 23/07/24

[16-003-A-31]  - Doi : 10.1016/S1877-7856(24)48187-7 
F. Gaidou  : Toxicochimiste, président de l'Association toxicologie chimie
 Association toxicologie chimie, 9 bis, rue Gérando, 75009 Paris, France 

Résumé

Le manganèse est le quatrième métal le plus utilisé par l'humanité, principalement pour son utilisation dans les aciers, mais il est relativement discret dans la littérature toxicologique concernant les métaux. C'est pourtant un élément essentiel à la vie, présent de manière ubiquiste dans l'alimentation et qui entre dans la composition de métalloenzyme indispensable au fonctionnement des organismes. Toutefois, une exposition excessive au manganèse peut induire des toxicités, notamment sa neurotoxicité lors d'exposition professionnelle qui survient au plus bas niveau induisant un effet observable et qui est décrite depuis le milieu du XIXe siècle. Cependant, lorsque le manganèse est évoqué dans l'actualité, c'est souvent pour des utilisations qui ne sont pas liées à la métallurgie : le sulfate de manganèse et son usage dans les batteries des véhicules électriques, sa présence dans les fongicides manèbe et mancozèbe (ce dernier composé n'est d'ailleurs plus autorisé en tant que substance active phytosanitaire depuis 2021) ou encore son niveau acceptable pour définir la potabilité de l'eau de consommation. Le manganèse est un cas intéressant en toxicologie. Les progrès de l'imagerie médicale ont permis de compléter notre connaissance des mécanismes neurotoxiques du manganèse et les différences entre manganisme et maladie de Parkinson. Les études pharmacocinétiques mettent en évidence le rôle clé du foie dans le contrôle homéostatique du manganèse et expliquent pourquoi le sang, l'urine et les fèces ne peuvent être utilisés comme indicateurs biologiques d'exposition individuelle au manganèse. La surveillance et la prévention de l'exposition passent donc prioritairement par la surveillance de l'air en considérant prioritairement la fraction alvéolaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Manganèse, Parkinson, Neurotoxicité, IRM


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