Is there an association between a high monocyte/high-density lipoprotein cholesterol ratio and recurrence of urethral stricture after internal urethrotomy? - 05/07/24
Abstract |
Introduction |
Internal urethrotomy (IU) has been the most commonly used procedure for the treatment of urethral strictures (US) since it was described by Scahse in 1974. Although simple to perform and associated with a short recovery time, the main disadvantage is the high recurrence rate of stenosis. At present, there are no markers available for the prediction of recurrence after IU. The aim of this study was to evaluate the correlation between MHR and recurrence rates.
Methods |
The data of a total of 250 male patients who underwent IU for the first time for bulbar urethral stricture less than 2cm in our hospital between January 2011 and January 2019 were retrospectively analysed. The MHR was calculated as the ratio of monocytes to HDL-C.
Results |
In all, 78 patients experienced a recurrence while the remaining 177 did not. The stricture recurrence rate was recorded as 31.2% at the 3-year follow-up. There was a statistically significant difference in stricture length and MHR (P=0.015 and 0.001 respectively). MHR was high in the recurrent group. As a result of the Chi-square test, the positive predictive values (PPV) and negative predictive values (NPV) were 65.3% and 89.7%, respectively. ROC analysis was used to determine the optimal cut-off value. The cut-off value was found to be 1.72.
Conclusion |
In our opinion, a high MHR may indicate the presence of immune inflammation and it can be used as a prognostic factor for stricture recurrence after IU.
Level of evidence |
3
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
L’urétrotomie interne (UI) est l’intervention la plus couramment utilisée pour le traitement des sténoses urétrales depuis qu’elle a été décrite par Scahse en 1974. Bien qu’elle soit simple à réaliser et associée à une courte période de convalescence, son principal inconvénient est le taux élevé de récidive de la sténose. À l’heure actuelle, il n’existe aucun marqueur permettant de prédire la récurrence après une UI. L’objectif de cette étude était d’évaluer la corrélation entre le rapport entre les monocytes et les HDL (MHR) et les taux de récidive.
Matériels et méthodes |
Les données d’un total de 250 patients de sexe masculin ayant subi une UI pour la première fois pour un rétrécissement urétral bulbaire de moins de 2cm dans notre hôpital entre janvier 2011 et janvier 2019 ont été analysées rétrospectivement. Le MHR a été calculé comme le rapport entre les monocytes et le HDL-C.
Résultats |
Au total, 78 patients ont connu une récidive, tandis que les 177 autres n’en ont pas eu. Le taux de récidive de la sténose a été de 31,2 % après 3 ans de suivi. Il y a eu une différence statistiquement significative dans la longueur de la sténose et le MHR (p=0,015 et 0,001 respectivement). Le MHR était élevé dans le groupe des récidives. Grâce au test du chi-carré, les valeurs prédictives positives (VPP) et négatives (VPN) étaient respectivement de 65,3 % et 89,7 %. L’analyse ROC a été utilisée pour déterminer la valeur seuil optimale. La valeur seuil a été fixée à 1,72.
Conclusion |
À notre avis, un taux élevé de MHR peut indiquer la présence d’une inflammation immunitaire et peut être utilisé comme facteur de pronostic pour la récurrence de la sténose après l’UI.
Niveau de preuve |
3
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Recurrence, Internal urethrotomy, Monocyte/high-density lipoprotein cholesterol ratio, Marker
Plan
Vol 34 - N° 9
Article 102670- septembre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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