Gender discrimination seems more prevalent in surgery than other medical specialties. In addition, female urologists are more likely to have obstetric complications and to be discouraged from starting a family during training. The objective of this study was to determine the prevalence of perceived gender discrimination and barriers for pregnancy during fellowship, among French urology residents and fellows.

The French Association of Urologists in Training performed a national online survey between August and September 2022. Participants were assured that their participation was anonymous. Respondents were questioned on demographics, gender discrimination and on pregnancy barriers during fellowship.

In total, 153 members answered the questionnaire out of the 427 members of the association (36%), among which 75 women (49%). Thirty nine percent of the female respondents found that their gender was a barrier in their career advancement, versus 1% of the male (P<0.0001). Forty female respondents (53%) perceived that female urologists earned less respect than their male counterparts versus 22% of the male (P<0.0001). Among the female respondents, 19 (25%) have felt that it would not be possible to become pregnant at the time they would have wanted it and 7 (9%) reported having already been threatened to lose a fellowship position in case of a pregnancy.

This survey found a high prevalence of gender discrimination among French urologists in training, perceived in majority by women. Female urologists perceived obstacles and received threats when wanting to become pregnant during their training.

La discrimination liée au genre semble plus présente en chirurgie que dans les spécialités médicales. Par ailleurs, les femmes urologues sont plus à risque de présenter des complications obstétricales et d’être découragées à tomber enceinte pendant leur formation. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence de discriminations liées au genre et des obstacles à tomber enceinte chez les urologues en formation.

L’Association des urologues en Formation a conduit une enquête nationale entre août et septembre 2022. Les participants étaient assurés de l’anonymat. Le questionnaire portait sur des questions démographiques, discrimination liée au genre et obstacles pour conduire une grossesse pendant l’assistanat.

Au total, 153 membres ont répondu au questionnaire parmi les 427 membres de l’association (36 %), parmi lesquels 75 femmes (49 %). Trente-neuf pour cent des répondantes trouvaient que leur genre étaient un obstacle dans la poursuite de leur carrière, contre 1 % des hommes (p<0,0001). 40 femmes (53 %) et 22 % des hommes trouvaient que les femmes urologues obtenaient moins de respect que les hommes (p>0,0001). Parmi les répondantes, 19 femmes (25 %) avaient le sentiment qu’il n’aurait pas été possible de tomber enceinte au moment où elles l’auraient voulu et 7 femmes rapportaient avoir déjà été menacées de perdre leur poste d’assistanat en cas de grossesse.

Cette enquête a trouvé une forte prévalence de discrimination liée au genre parmi les urologues en formation, en particulier chez les femmes. Les femmes urologues en formation perçoivent des obstacles et reçoivent des menaces lorsqu’elles souhaitent tomber enceintes.