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Kidney transplantation after pelvic radiotherapy: Increased morbidity? - 03/07/24

Transplantation rénale après radiothérapie pelvienne, une morbidité accrue ?

Doi : 10.1016/j.fjurol.2024.102667 
Marc Françot a , Benoit Mesnard a, Clarisse Kerleau b, Ismael Chelghaf a, Stéphane de Vergie a, Marie Aimée Perrouin Verbe a, Jérome Rigaud a, Georges Karam a, Stéphane Supiot c, Emmanuel Rio c, Gilles Blancho d, Magali Giral d, Julien Branchereau a,
a Department of Urology, Nantes University Hospital, Nantes, France 
b Center for Research in Transplantation and Translational Immunology, Nantes University Hospital, Nantes, France 
c Department of Radiotherapy, West Cancer Institute, Nantes University Hospital, Saint-Herblain, France 
d Department of Nephrology and Immunology, Nantes University Hospital, Nantes, France 

Corresponding author.

Abstract

Introduction

The impact of pelvic irradiation on kidney transplant surgery is still unclear. The main objective of our study is to evaluate the feasibility and the safety of renal transplantation following pelvic radiotherapy.

Methods

We collected characteristics and kidney transplant data from patients with a history of pelvic cancer treated with pelvic irradiation between 2005 and 2021. These data were collected via the prospective information system “Computerized Data Validated in Transplantation” (DIVAT) and medical records. We carried out a comparative study with a non-irradiated matched control group to compare the data of intraoperative surgeries, complications reported postoperatively as well as survival of the graft and the patient. Patients were matched on age, sex, side of graft implantation, and graft rank.

Results

Twenty-four patients were collected with an average age of 65, 18 patients were treated for prostatic adenocarcinoma, 4 for gynecological cancer and 2 testicular cancers. Twenty-one patients were treated by radiotherapy, 3 by brachytherapy. Eight patients had a target dose on the iliac lymph nodes. The comparative study showed a significant difference in operative difficulty (n=15 versus n=1, P<0.01), operative duration (190min versus 149min, P=0.005), occurrence of lymphocele (P=0.041). Urinary anastomosis surgical techniques were different, 83.3% of control patients had an uretero-vesical anastomosis against 58.3% of patients with a history of irradiation (P=0.057) and about 29% of irradiated patients had an uretero-ureteral anastomosis. There was no other significant difference in per and postoperative criteria or survival.

Discussion

A history of pelvic irradiation significantly increases the technical complexity of kidney transplantation without impacting safety and kidney graft survival. A history of pelvic irradiation should not be a contraindication to kidney transplant.

Level of evidence

3.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Introduction

L’objectif de ce travail est d’étudier la morbi-mortalité et la survie du greffon rénal chez les patients ayant un antécédent d’irradiation pelvienne.

Méthode

Les caractéristiques à court et long-terme des patients transplantés rénaux ayant un antécédent d’irradiation pelvienne entre 2005 et 2021 ont été recueillies. Ces données ont été collectées de manière monocentrique via le système d’information « Données Informatisées Validées en Transplantation » et les dossiers médicaux. Nous avons réalisé une étude comparative avec un groupe témoin apparié non irradié pour comparer les données de chirurgies peropératoires, les complications rapportées en postopératoire, le devenir du transplant et du patient. Les patients étaient appariés sur l’âge, le sexe, le coté d’implantation du transplant, et le rang de greffe.

Résultats

Vingt-quatre patients ont été recueillis avec un âge moyen de 65 ans, 18 patients ont été traités pour un adénocarcinome prostatique, 4 pour cancer gynécologique et 2 cancers testiculaire. Vingt et un patients avaient été traités par radiothérapie, 3 par curiethérapie. Huit patients avaient eu une dose cible sur les ganglions iliaques. L’étude comparative a montré une différence significative sur la difficulté opératoire (p<0,01), la durée opératoire (190min vs 149min, p=0,005), la survenue d’une lymphocèle (p=0,041) et le type d’anastomose urinaire (p=0,057). Les techniques chirurgicales d’anastomose urinaire étaient différentes, 83,3 % des patients témoins avaient une anastomose urétérovésicale contre 58,3 % des patients ayant des antécédents d’irradiation (p=0,057) et environ 29 % des patients irradiés avaient une anastomose pyélo-urétérale. Il n’y avait pas de différence significative sur le taux de thrombose (1 vs 0, p=0,312) ni sur les autres critères opératoires ni sur la survie patient et transplant.

Conclusion

Un antécédent d’irradiation pelvienne augmente significativement la complexité technique de la transplantation rénale sans impacter la morbi-mortalité et la survie du transplant, mis à part un risque majoré de lymphocèle. L’irradiation pelvienne ne doit donc pas priver les potentiels receveurs d’une transplantation.

Niveau de preuve

3.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Kidney transplantation, Pelvic irradiation, Radiotherapy, Prostatic adenocarcinoma

Mots clés : Transplantation rénale, Irradiation pelvienne, Radiothérapie, Adénocarcinome prostatique


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Vol 34 - N° 9

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