Stereotactic body radiation therapy for primary renal cell carcinoma: A review on behalf of the CC-AFU - 25/06/24
Abstract |
Introduction |
The incidence of localized renal cell carcinoma (RCC) is on the rise among individuals aged 70 and older. While the gold standard for treatment remains surgical resection, some elderly and frail patients with comorbidities are not eligible for this procedure. In selected cases, percutaneous thermal ablation, such as cryotherapy, microwave and radiofrequency, offers less invasive options. General anesthesia is sometimes necessary for such treatments, but most of the procedures can be conducted using mild or deep conscious sedation. This approach is preferably recommended for small cT1a tumors situated at a distance from the renal hilum and/or ureter. Active surveillance remains an alternative in the case of small low grade RCC although it may induce anxiety in certain patients. Recent research has highlighted the potentials of stereotactic ablative body radiotherapy (SABR) as a noninvasive, well-tolerated, and effective treatment for small renal tumors. This narrative review aims to explore recent advances in SABR for localized RCC, including appropriate patient selection, treatment modalities and administration, as well as efficacy and tolerance assessment.
Material and methods |
We conducted a literature review using the terms [kidney cancer], [renal cell carcinoma], [stereotactic radiotherapy], [SBRT], and [SABR] in the Medline, PubMed, and Embase databases, focusing on prospective and relevant retrospective studies published in English.
Results |
Studies report local control rates ranging from 70% to 100% with SABR, highlighting its efficacy in treating RCC. The decline in glomerular filtration rate (GFR) is approximately −5 to −17mL/min over the years following SABR. Common toxicities are rare, primarily CTCAE grade 1, include fatigue, nausea, chest or back pain, diarrhea, or gastritis.
Conclusion |
Stereotactic ablative body radiotherapy (SABR) may be considered as a viable option for patients with localized RCC who are not suitable candidates for surgery with a high local control rate and a favorable safety profile. This approach should be discussed in a multidisciplinary meeting and results from ongoing clinical trials are awaited.
Level of evidence |
5.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Rationnel |
Le cancer du rein (CR) localisé présente une incidence croissante chez les sujets de plus de 70 ans. Le traitement de référence est la résection chirurgicale, mais les patients âgés et/ou avec des comorbidités ne sont pas tous éligibles à la chirurgie. Les techniques de thermoablation (cryothérapie et/ou radiofréquence) sont moins invasives, mais nécessitent un accès percutané ou laparoscopique, une anesthésie générale et sont recommandées pour les petites tumeurs cT1a préférentiellement à distance du hile rénal et/ou de l’uretère. La surveillance active est une option pour les petites tumeurs rénales, mais peut engendrer de l’anxiété chez certains patients. Des études récentes ont mis en avant la radiothérapie stéréotaxique ablative (SABR) comme une modalité de traitement non invasive, bien tolérée et efficace pour traiter les petites tumeurs du rein. L’objectif de ce travail de synthèse est d’aborder les récents développements de la SABR dans la prise en charge du CR, en mettant en évidence les concepts clés de la sélection appropriée des patients, des modalités et de la délivrance du traitement ainsi que de l’évaluation de son efficacité et de sa tolérance.
Matériels et méthodes |
Nous avons réalisé une revue de la littérature utilisant les termes [cancer du rein], [radiothérapie stéréotaxique], [SBRT] et [SABR] dans les bases de données Medline, Pubmed et Embase des articles publiés en anglais.
Résultats |
Les études rapportaient des taux de contrôle local allant de 70 à 100 % avec la SABR, démontrant son efficacité. La diminution du débit de filtration glomérulaire (DFG) est d’environ −5 à −17mL/min au fil des années après la SABR. Les toxicités, principalement de grade 1 selon l’échelle CTCAE, incluent fatigue, nausées, douleurs thoraciques ou lombaires, diarrhée ou gastrite.
Conclusion |
La SABR présente des taux élevés de contrôle local et un profil de tolérance satisfaisant pour les patients atteints de cancer du rein localisé qui ne sont pas éligibles à une intervention chirurgicale. Cette stratégie doit être discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire afin d’identifier les patients candidats.
Niveau de preuve |
5.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Kidney cancer, Renal cell carcinoma, Stereotactic radiotherapy, SBRT, SABR
Mots clés : Cancer du rein, Radiothérapie stéréotaxique, SBRT, SABR
Plan
Vol 34 - N° 7-8
Article 102660- juillet 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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