Néphrotoxicité des antirétroviraux autres que le ténofovir - 28/05/24
Résumé |
Les traitements antirétroviraux hautement actifs ont permis une amélioration considérable du pronostic de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), transformant une maladie évolutive mortelle en maladie chronique. Ainsi, la morbimortalité de cette atteinte est en lien avec des dysfonctions d'organes, entre autres rénale, secondaires au VIH ou à ses traitements. Les atteintes rénales liées à la sénescence accélérée ou au traitement antirétroviral ont supplanté les atteintes liées directement au VIH ou à la réponse immunitaire. Dans cette mise au point, nous aborderons les différentes toxicités rénales des traitements rétroviraux, à l'exception du ténofovir. L'enjeu des prochaines années sera ainsi de trouver le bon équilibre entre efficacité et gestion des effets indésirables du traitement, notamment rénaux. Le dépistage de maladies rénales par des méthodes simples (prise de la tension artérielle, mesure de la créatininémie, recherche de protéinurie) chez les patients infectés est fondamental. La prise en charge de ces patients rejoint ainsi la prise en charge de la population générale, axée sur la mise en place précoce de mesures de néphroprotection visant à limiter l'évolution de la maladie rénale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Virus de l'immunodéficience humaine, Maladie rénale chronique, Insuffisance rénale, Iatrogénie, Antirétroviraux
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