Traitement endovasculaire des dissections chroniques de l'aorte thoracique et thoracoabdominale - 20/05/24
Résumé |
La dissection aortique est la plus fréquente des pathologies aortiques, avec une incidence allant de 2,9 à 3,5 pour 100 000 personnes par an. La dissection est définie comme chronique lorsque les symptômes dates de plus de 3 mois. En cas de thrombose du faux chenal, la dissection tend à cicatriser avec une fibrose de la paroi aortique et du flap intimal. Néanmoins, le faux chenal peut rester perméable, avec une évolution sur le mode anévrismal dans 20 à 50 % des cas après une dissection aortique de type A ou B. Les stratégies endovasculaires dans le traitement des dissections de l'aorte se sont considérablement étendues ces dernières décennies (endoprothèses branchées, thrombose induite du faux chenal, etc.), permettant d'envisager une amélioration du pronostic de cette pathologie et de réduire la morbidité liée au traitement chirurgical. En comparaison avec le traitement endovasculaire des autres pathologies de l'aorte thoracique, le traitement des dissections chroniques présente comme spécificité un taux plus élevé de réintervention. Cela est lié à la survenue d'une nouvelle porte d'entrée (proximale ou distale) induite par le placement de l'endoprothèse déchirant le flap intimal et/ou la paroi aortique fragilisée, et la persistance d'une perfusion du faux chenal de manière rétrograde à partir des portes de réentrées en aval. La perméabilité de la fausse lumière est un des enjeux majeurs, le principal facteur d'évolution anévrismale et de réintervention à long terme. Une surveillance au long cours est ainsi indispensable chez ces patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Aorte, Thoracique, Thoracoabdominale, Crosse, Dissection, Anévrisme, Endofuite
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