Côte d’Or, un empoisonnement à flan(c) de certitude - 17/05/24
Résumé |
Objectifs |
C’est au temps du règne de Charles VII, dit « le Victorieux », au sein de la souveraineté de l’État bourguignon par Philippe le Bon, troisième Duc de Bourgogne, que Catherine de Châteauneuf, épouse malheureuse de Jacques de Haussonville mais maîtresse dévouée de l’homme de corps de son mari, Géraud de Parmentier brise ce triangle amoureux et par là même scelle son destin.
Méthode |
Peu de temps avant la fête de la Saint-Martin, Catherine de Châteauneuf met son plan à exécution et mandate son amant de se procurer chez un apothicaire d’Epinal, deux coupes de poisons dont elle a entendu parler : « le riagal et l’arsenic ». Quittant Châteauneuf en Auxois, où son mari l’a assignée à résidence pour l’éloigner de son amant, elle se rend au Château de Montureux-le-Sec, en Champagne où, le vendredi 30 novembre 1455, elle cuisine pour son mari des pâtisseries appétissantes mais… empoisonnées.
Résultats |
Le mari rapporte des douleurs cardiaques, des vomissements et des épisodes diarrhéiques. Jacques de Haussonville finit par perdre connaissance et décède, 24heures après avoir pris son dîner fatal. Arsenic, sulfure d’arsenic, le poison réduit en poudre et entièrement recouvert de sucre, fait, ce jour-là, deux victimes un peu trop gourmandes.
Conclusion |
Se défendant d’abord des accusations portées par les frères et neveux de son défunt mari, puis confessant son crime sous la torture dans sa prison au Château de Montigny le Roi, Catherine de Châteauneuf est finalement transférée à la Conciergerie où, malgré ses récusations, elle est reconnue coupable d’homicide. Elle meurt, brûlée vive, le 13 ou le 14 mars 1456 sur la place du marché aux Pourceaux de Paris.
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Vol 36 - N° 2S
P. S39-S40 - juin 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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