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The mental health of high school students returning to in-class lessons - 09/05/24

Étude de la santé mentale des lycéens lors du retour des cours en présentiel

Doi : 10.1016/j.encep.2024.02.005 
Martine Bouvard a, , b , Sandra Casarin a, b, Florence Coutereau b, Nathalie Fournet a, b
a Laboratoire de psychologie et neurocognition, LPNC, CNRS, université Grenoble-Alpes, université Savoie–Mont-Blanc, Grenoble, France 
b Site universitaire de Jacob-Bellecombette, LLSH, BP 1104, 73000 Chambéry cedex, France 

Corresponding author.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Thursday 09 May 2024

Abstract

Objectives

It is known that lockdown alters the mental health of children in general and adolescents in particular. Here, we surveyed the mental health of high school students returning to in-class lessons after the pandemic. We compared an “anxious-depressed” group with a “neither anxious nor depressed” group with regard to perceived self-efficacy.

Methods

Students from a high school in the Rhône-Alpes region of France participated in a mental health survey. After the students had been given a study information sheet and had agreed to participate, they filled out three paper-based questionnaires the State-Trait Anxiety Inventory for Children (STAI-C), the Center for Epidemiological Studies-Depression (CES-D) self-questionnaire, and the Self-Efficacy Questionnaire for Children (SEQ-C) on an anonymous basis.

Results

A total of 709 datasets were analyzed. The participants’ mean±standard deviation age was 15.89±0.93. The group comprised 438 girls, 251 boys, and 20 participants who did not state their sex. Compared with the boys, the girls had significantly higher scores in the STAI-C and CES-D questionnaires. According to the SEQ-C, the boys felt significantly more effective than the girls overall and for social efficacy and emotional efficacy. In contrast, the boys and girls did not differ regarding the academic efficacy score. Our main findings were that 53% (n=379) of the high school students were reportedly free of anxiety or depression, 28% (n=198) showed symptoms of subclinical anxiety and depression, and 19% (n=131) showed symptoms of clinical anxiety or depression. We compared the “anxious-depressed” group with the “neither anxious nor depressed” group: the former group was mainly composed of girls, whereas there were nearly as many boys as girls in the latter group. After adjustment for sex, the overall self-efficacy and the academic, social and emotional efficacy scores were found to be lower in the “anxious-depressed” group. The sex difference was null for social efficacy, small for overall efficacy and academic efficacy, and moderate for emotional efficacy.

Conclusions

Overall, 47% of the study participants reported subclinical anxiety and/or a depression. It appears that anxiety and depression are linked to self-efficacy: the self-efficacy score was lower in the “anxious-depressed” group than in the “neither anxious nor depressed” group.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Objectifs

Les périodes de confinement ont altéré la santé mentale des enfants et plus particulièrement celle des adolescents. L’objectif de notre étude est de présenter une enquête sur la santé mentale de lycéens effectuée après la pandémie. Nous avons comparé un groupe « ni anxieux ni dépressif » à un groupe « anxieux et dépressif » sur le sentiment d’efficacité personnelle.

Méthodes

Des lycéens d’un établissement scolaire de la région Rhône-Alpes ont participé à une enquête sur la santé mentale des étudiants. Ils ont répondu à trois questionnaires sous forme papier crayon : un questionnaire sur l’anxiété (Échelle d’anxiété état-trait pour enfants ; STAI-C), un questionnaire sur la dépression (Échelle d’auto-évaluation Center for Epidemiological Studies-Depression ; CES-D) et un questionnaire sur l’efficacité personnelle (Questionnaire sur le sentiment d’efficacité personnelle des enfants).

Résultats

Un total de 709 dossiers a été retenu. La moyenne d’âge des participants est de 15,89 ans avec un écart type de 0,93. Le groupe est composé de 438 filles et de 251 garçons. Par rapport aux garçons, les filles obtiennent une note plus élevée et statistiquement significative au questionnaire d’anxiété trait (STAI-C) et au questionnaire de dépression (CES-D). Au questionnaire d’efficacité personnelle, les garçons se sentent plus efficaces que les filles, et de manière statistiquement significative sur le score total et deux dimensions du questionnaire (efficacité sociale et efficacité émotionnelle). Le résultat principal de notre étude est que 53 % des lycéens sont indemnes d’anxiété ou de dépression, 28 % disent ressentir une anxiété et une dépression au seuil sub-clinique et 19 % soit une anxiété soit une dépression au seuil sub-clinique. Nous avons comparé le groupe ni anxieux ni dépressif au groupe anxio-dépressif : le groupe anxio-dépressif est composé majoritairement de filles alors qu’il y a (presque) autant de filles que de garçons dans le groupe ni anxieux ni dépressif. Le sentiment d’efficacité personnelle ainsi que les trois dimensions du questionnaire (académique, social et émotionnel) est moindre chez les lycéens classés dans le groupe anxio-dépressif.

Conclusions

Globalement 47 % des participants de l’étude rapportent avoir une anxiété et/ou une dépression sub-clinique. Il ressort que le sentiment d’efficacité personnelle est en lien avec l’anxiété et la dépression : le groupe anxio-dépressif a un moindre sentiment d’efficacité personnelle par rapport au groupe ni anxieux ni dépressif.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Anxiety, Depression, Adolescence, Return to in-class lessons, Self-efficacy

Mots clés : Santé mentale, Anxiété, Dépression, Adolescence, Sentiment d’efficacité personnelle


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