Traduction et republication de : « Traitement anticoagulant de la maladie veineuse thromboembolique associée au cancer » - 04/05/24
Translation into French and republication of: “Anticoagulant treatment of cancer-associated thromboembolism”
Groupe de travail INNOVTE CAT3
Résumé |
La maladie thromboembolique veineuse (MTEV) est une complication fréquente et potentiellement mortelle chez les patients atteints de cancer. Pendant la période qui suit l’événement thromboembolique, un patient recevant un traitement anticoagulant est exposé à la fois à un risque de récidive de la thrombose, ainsi qu’à un risque hémorragique élevé associé au traitement. C’est pourquoi, le choix de l’anticoagulant est crucial. Ce choix doit prendre en compte les facteurs liés au patient (tels que l’état fonctionnel, l’âge, l’indice de masse corporelle, la numération plaquettaire et la fonction rénale), les facteurs liés à la MTEV (tels que la gravité ou le site), les facteurs liés au cancer (tels que l’activité et la progression) et les facteurs liés au traitement (tels que les interactions médicamenteuses), qui ont tous une influence potentielle sur le risque hémorragique, ainsi que les préférences du patient. Ces facteurs doivent être évalués avec soin pour chaque patient, de façon pluridisciplinaire. Pour la plupart des patients, le choix initial d'un traitement anticoagulant par apixaban ou héparine de bas poids moléculaire est le plus approprié . Ce traitement doit être proposé pendant au moins 6 mois à tous les patients atteints d’un cancer actif. Le patient et le traitement doivent être réévalués régulièrement, et le traitement anticoagulant doit être modifié si nécessaire. La poursuite du traitement anticoagulant au-delà de 6 mois est justifiée si le cancer reste actif, ou si le patient a présenté une récidive de MTEV au cours des 6 premiers mois. Dans les autres cas, l’intérêt de poursuivre le traitement anticoagulant peut être envisagé au cas par cas, en collaboration avec les oncologues.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Venous thromboembolism (VTE) is a frequent and potentially fatal complication in patients with cancer. During the initial period after the thromboembolic event, a patient receiving anticoagulant treatment is exposed both to a risk of VTE recurrence and also to an elevated bleeding risk conferred by the treatment. For this reason, the choice of anticoagulant is critical. The choice should take into account patient-related factors (such as functional status, age, body mass index, platelet count and renal function), VTE-related factors (such as severity or site), cancer-related factors (such as activity and progression) and treatment related factors (such as drug–drug interactions), which all potentially influence bleeding risk, and patient preference. These should be evaluated carefully for each patient during a multidisciplinary team meeting. For most patients, apixaban or a low molecular-weight heparin is the most appropriate initial choice for anticoagulant treatment. Such treatment should be offered to all patients with active cancer for at least 6months. The patient and treatment should be re-evaluated regularly, and anticoagulant treatment changed when necessary. Continued anticoagulant treatment beyond 6months is justified if the cancer remains active or if the patient experienced recurrence of VTE in the first 6months. In other cases, the interest of continued anticoagulant treatment may be considered on an individual patient basis in collaboration with oncologists.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer, Maladie thromboembolique veineuse, Anticoagulant
Keywords : Cancer, Venous thromboembolism, Anticoagulant
Plan
☆ | Cet article est la traduction d’un article paru en anglais dans Archives of Cardiovascular Diseases au mois de janvier 2024, sous la référence originale Arch Cardiovasc Dis 2024;117(1):29–44 ; https://doi.org/10.1016/j.acvd.2023.11.010, destinée au lectorat francophone. Il rapporte les résultats du travail sur la prise en charge des thromboses associées au cancer, mené sous l’égide du groupe de travail INNOVTE CAT, avec la collaboration des sociétés scientifiques françaises de diverses spécialités, dont le Société nationale française de médecine interne (SNFMI). Traduction effectuée avec l’aide de DeepL.com (version gratuite). Les figures n’ont pas été traduites. |
Vol 45 - N° 4
P. 210-225 - avril 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?