Pneumopathies d'hypersensibilité - 30/04/24
Résumé |
Les pneumopathies d'hypersensibilité (PHS) appartiennent au large ensemble des pneumopathies infiltrantes diffuses. Les deux formes les plus classiques sont la maladie du poumon de fermier et la maladie des éleveurs d'oiseaux. Néanmoins, il existe une très grande variabilité des antigènes responsables des PHS, et de nouveaux antigènes sont régulièrement mis en évidence. Par ailleurs, les présentations cliniques et radiologiques sont hétérogènes, en particulier dans leurs formes fibrosantes ou non fibrosantes. Cela concourt à leur probable sous-diagnostic. Pourtant, l'évocation du diagnostic de PHS est cruciale, car la première étape de la prise en charge thérapeutique constitue l'identification de l'antigène causal. L'éviction de celui-ci constitue en effet la pierre angulaire du traitement de la PHS. L'aide d'un conseiller médical en environnement intérieur peut être alors précieuse. Le diagnostic de PHS peut être retenu avec confiance devant une exposition antigénique compatible, un aspect en tomodensitométrie haute résolution typique et une lymphocytose alvéolaire supérieure à 30 %. Dans les autres situations, l'obtention d'un diagnostic histologique doit être discutée, et validée en discussion multidisciplinaire. Une fois le diagnostic retenu, l'éviction antigénique est donc primordiale. Dans les formes sévères, la corticothérapie orale est proposée en première intention pour éviter l'évolution fibrosante. Désormais, un traitement antifibrosant peut également être proposé dans les formes fibrosantes progressives.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Pneumopathies interstitielles diffuses, Pneumopathie d'hypersensibilité, Exposition environnementale, Poumon du fermier, Maladie des éleveurs d'oiseaux, Fibrose pulmonaire progressive
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