Hémoglobinurie paroxystique nocturne : état de l'art en 2024 - 25/04/24
Résumé |
L'hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN) est une pathologie rare liée à une mutation somatique acquise du gène PIGA, pouvant cliniquement se révéler par une hémolyse intravasculaire, des thromboses veineuses et artérielles ou des cytopénies. Selon sa présentation, l'HPN peut revêtir une forme hémolytique ou se développer dans un contexte d'aplasie médullaire. Avant les années 2000, cette affection ne pouvait être guérie que par une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez les sujets jeunes, tandis que la survie des sujets non greffés était faible. L'avènement des inhibiteurs du complément, d'abord terminaux (éculizumab et ravulizumab), et plus récemment proximaux (pegcétacoplan), a complètement changé la prise en charge. L'espérance de vie des patients est maintenant comparable à celle de leurs pairs du même âge et sexe qui ne sont pas affectés par la condition. Par ailleurs, leur qualité de vie s'est nettement améliorée. Des progrès devraient encore être accomplis grâce aux nombreux inhibiteurs du complément en développement. Une immunosuppression plus ou moins intensive et/ou une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques peuvent être discutées en cas d'aplasie sous-jacente. Le présent article résume les principaux aspects physiologiques, diagnostiques et de prise en charge de l'HPN, ainsi que les enjeux pronostiques et les nouvelles perspectives thérapeutiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Hémoglobinurie paroxystique nocturne, Traitement anticomplément, Aplasie médullaire, Éculizumab, Ravulizumab, Pegcétacoplan
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