Universal mask wear is an effective public health intervention to reduce SARS-Cov-2 transmission, especially in enclosed public spaces and healthcare environments. Concerns have been raised about possible transmission of the SARS-Cov-2 through ocular secretions, leading to enhanced protective measures during ophthalmic procedures. However, there is some evidence for air jets from the upper edge of the surgical mask to the ocular surface, especially when the mask is not well fit. Prolonged airflow towards the ocular surface during expiration may alter tear-film stability, leading to hyperosmolarity and ocular surface inflammation. This also raises the question of whether the ocular surface is contaminated with oral flora from airflow directed toward the eyes, thus increasing the risk of ocular infection. Herein we review the impact of patient face mask wear on the ocular surface, eyelids and risk of ocular infection, particularly during ocular surgery. There is some evidence for increased incidence of dry eye or eyelid disease during periods of mandatory face mask wear. While high daily exposure is consistent with a direct association, this should be mitigated by various cofounding factors which could also affect the ocular health during the COVID-19 pandemic. An increased risk of post-intravitreal injection endophthalmitis, possibly due to face mask wear by the patient, including culture-positive endophthalmitis, has been reported in one retrospective study. Several measures have been shown to prevent or limit the risk of developing dry eye disease or exacerbation, eyelid cyst, and ocular infection during intravitreal injections.

Le port du masque généralisé est une intervention efficace de santé publique pour diminuer la transmission du SARS-Cov-2, notamment dans les espaces publiques fermés et les établissements de soins. La question de la transmission du SARS-Cov-2 par les secrétions oculaires a été soulevée, conduisant à renforcer les mesures protectrices durant la chirurgie oculaire. Cependant, l’air soufflé par la partie supérieure des masques est projeté sur la surface oculaire, notamment lorsque le masque est mal adapté. Un flux d’air prolongé vers la surface oculaire lors de l’expiration pourrait altérer la stabilité du film lacrymal, entraînant une hyperosmolarité et une inflammation oculaire. Cela pose aussi la question de la modification du microbiote oculaire par la flore buccale transportée vers l’œil par la projection d’air, et de l’augmentation du risque d’infection oculaire. Dans cet article, nous avons analysé les données de la littérature sur l’impact du port du masque sur la surface oculaire, les paupières et le risque d’infection oculaire, notamment lors de la chirurgie. Nous avons observé une augmentation de l’incidence de syndrome d’œil sec et d’affection inflammatoire des paupières pendant la période de port du masque obligatoire. Alors que la durée journalière d’exposition suggère une association directe, cela doit être minimisé par de nombreux facteurs de confusion qui ont pu aussi affecter la surface oculaire durant la pandémie de COVID-19. Une augmentation du risque d’endophthalmie post-injection intravitréenne, associée au port du masque par les patients lors des injections, a été rapporté dans une étude rétrospective. Plusieurs mesures ont été proposées pour empêcher ou limiter le risque de développement ou d’exacerbation du syndrome sec, de kyste des paupières, et d’infection oculaire lors des injections intra-vitréennes.