Immuno-nutrition administers specific nutrients to improve host defences, in particular supporting the immune system. Given the high invasiveness of some spine operations, strengthening the immune response could effectively balance the surgical stress and boost resilience. However, it is not clear what are the early molecular signatures after the consumption of immuno-modulatory nutrients.

In the context of nutritional prehabilitation, we present the case of a lady with scoliosis scheduled for surgery who was administered immuno-nutrition preoperatively and tested for acute changes in 200 biomolecules after two and four hours.

After four hours, we mainly observed 30-fold increase in IL-10, 10-fold increase in IL-18 inhibitory protein, 6-fold increase in IL-1 inhibitory receptor, 12-fold decrease in IL-2 receptor, and 51-fold decrease in IL-23. Gene ontology annotations showed the involvement of genes regulating cytokine activity, response to external organisms, humoral and adaptive response, and lymphocyte immunity.

Overall, the trends over the first four hours showed a positive shift of the cytokine balance in favour of anti-inflammatory mediators while keeping active the cell-mediated immunity. The use of immuno-nutrition for prehabilitation patients could prove useful to patients but benefits from chronic consumption and surgical outcomes remain to be determined.

L’immunonutrition administre des nutriments spécifiques pour améliorer le système immunitaire de l’hôte. Compte tenu du caractère hautement invasif de certaines opérations de la colonne vertébrale, le renforcement de la réponse immunitaire pourrait efficacement équilibrer le stress chirurgical et soutenir la résilience. Cependant, on ne sait pas exactement quelles sont les premières signatures moléculaires après la consommation de nutriments immunomodulateurs.

Dans le contexte de la préhabilitation avant chirurgie majeure, nous présentons le cas d’une femme atteinte de scoliose programmée pour une intervention chirurgicale qui a consommé une immunonutrition préopératoire et a été testée pour détecter les changements de 200 biomolécules deux et quatre heures après la consommation du produit.

Après quatre heures, nous avons observé principalement une augmentation de 30 fois de l’IL-10, une augmentation de 10 fois de la protéine inhibitrice de l’IL-18, une augmentation de 6 fois du récepteur inhibiteur de l’IL-1, une diminution de 12 fois du récepteur de l’IL-2 et une augmentation de 51 fois diminution de l’IL-23. Les annotations de l’ontologie des gènes suggèrent l’implication de gènes régulant l’activité des cytokines, la réponse aux organismes externes, la réponse humorale et adaptative et l’immunité lymphocytaire.

Dès les premières quatre heures, nous avons observé un déséquilibre de la réponse des cytokines en faveur des médiateurs anti-inflammatoires, maintenant ainsi active l’immunité à médiation cellulaire. L’immunonutrition chez les patients du rachis semble confirmer son rôle bénéfique sur le système immunitaire, mais les effets après une consommation chronique et l’impact sur les résultats chirurgicaux restent à déterminer.