Plaies cervicales pénétrantes - 14/02/24
Résumé |
Les plaies cervicales pénétrantes peuvent mettre en jeu le pronostic vital et fonctionnel des blessés. Les défis de la prise en charge en urgence et des temps secondaires de reconstruction imposent une connaissance parfaite des critères de gravité, des gestes salvateurs et des techniques de reconstruction chirurgicale. Initialement, il est nécessaire de diagnostiquer et traiter les deux urgences engageant le pronostic vital : la détresse respiratoire aiguë par obstruction des voies aériennes supérieures et une hémorragie massive. La majorité des plaies cervicales sont liées à des agressions et des tentatives d'autolyse par armes blanches ou armes à feu. Toute plaie cervicale pénétrante impose un transfert médicalisé en centre spécialisé disposant d'un plateau technique complet. Le diagnostic lésionnel initial repose sur l'examen clinique et, en l'absence de signe de gravité, la réalisation d'un angioscanner. Tout diagnostic de choc hémorragique, d'hématome cervical expansif, de détresse respiratoire secondaire à une lésion laryngotrachéale ou de signe de localisation neurologique évoquant un accident vasculaire cérébral doit conduire en urgence à une prise en charge médicochirurgicale avec contrôle des signes de gravité et exploration chirurgicale. Chez les patients stables, l'angioscanner est le gold standard et permet un bilan lésionnel initial précis guidant la prise en charge chirurgicale. Il est fondamental de reconnaître et traiter les lésions des structures nerveuses cervicales et du tractus digestif. Les plaies œsophagiennes méconnues au temps initial peuvent secondairement se révéler par des complications septiques sévères. La prise en charge des patients est le plus souvent multidisciplinaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Plaie cervicale, Arme blanche, Plaie carotidienne, Plaie œsophagienne, Plaie trachéale, Angioscanner
Plan
☆ | Pour citation, ne pas utiliser la référence ci-dessus de cet article, mais la référence de la version originale publiée dans EMC - Chirurgie orale et maxillo-faciale 2018;13(3):1-11 [Article 22-067-C-10]. |
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