Table des matières EMC Démo S'abonner

Adénomes hypophysaires gonadotropes - 24/01/24

[10-023-B-10]  - Doi : 10.1016/S1155-1941(24)43257-5 
J. Sarfati a, , C. Briet b
a Institut parisien d'endocrinologie (IPE), 5, villa Boissière, 75116 Paris, France 
b Service d'endocrinologie, CHU d'Angers, 4, rue larrey, 49100 Angers, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Les adénomes hypophysaires gonadotropes représentent entre 15 et 40 % des adénomes hypophysaires. Ils sont aujourd'hui définis en anatomopathologie par l'expression de plusieurs facteurs de transcription dont le facteur stéroïdogène 1 (SF-1), qui régule la lignée gonadotrophique, et cela indépendamment de leur expression hormonale. Ils sont, dans la très grande majorité des cas, non fonctionnels et diagnostiqués devant un syndrome tumoral (atteinte visuelle/céphalées) et/ou un déficit antéhypophysaire, ou encore de façon fortuite (incidentalome hypophysaire). Dans de très rares cas, sous leur forme fonctionnelle (hypersécrétion de gonadotrophines bioactives), ils peuvent être responsables de signes cliniques tels qu'une hyperstimulation ovarienne ou testiculaire. Leur exploration repose sur la réalisation d'une imagerie par résonance magnétique hypophysaire, d'une exploration ophtalmologique en cas de macroadénome au contact du chiasma, et de dosages hormonaux. À l'heure actuelle, il n'y a pas de traitement médical efficace et la prise en charge consiste principalement en la surveillance active ou la chirurgie hypophysaire (dont l'indication repose principalement sur la présence d'un retentissement visuel).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Adénomes hypophysaires, Adénome gonadotrope, Adénome hypophysaire non fonctionnel, PitNET, Incidentalome hypophysaire, Hyperstimulation ovarienne spontanée


Plan


© 2024  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Article précédent Article précédent
  • Insuffisance hypophysaire acquise de l'adulte
  • N. Sahakian, F. Albarel, I. Morange, M. Vermalle, R. Fourneaux, F. Castinetti, T. Brue, T. Cuny
| Article suivant Article suivant
  • Hypophysites lymphocytaires et non lymphocytaires
  • I. Allix, V. Rohmer

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à ce traité ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2025 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.