Adénomes hypophysaires gonadotropes - 24/01/24
Résumé |
Les adénomes hypophysaires gonadotropes représentent entre 15 et 40 % des adénomes hypophysaires. Ils sont aujourd'hui définis en anatomopathologie par l'expression de plusieurs facteurs de transcription dont le facteur stéroïdogène 1 (SF-1), qui régule la lignée gonadotrophique, et cela indépendamment de leur expression hormonale. Ils sont, dans la très grande majorité des cas, non fonctionnels et diagnostiqués devant un syndrome tumoral (atteinte visuelle/céphalées) et/ou un déficit antéhypophysaire, ou encore de façon fortuite (incidentalome hypophysaire). Dans de très rares cas, sous leur forme fonctionnelle (hypersécrétion de gonadotrophines bioactives), ils peuvent être responsables de signes cliniques tels qu'une hyperstimulation ovarienne ou testiculaire. Leur exploration repose sur la réalisation d'une imagerie par résonance magnétique hypophysaire, d'une exploration ophtalmologique en cas de macroadénome au contact du chiasma, et de dosages hormonaux. À l'heure actuelle, il n'y a pas de traitement médical efficace et la prise en charge consiste principalement en la surveillance active ou la chirurgie hypophysaire (dont l'indication repose principalement sur la présence d'un retentissement visuel).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Adénomes hypophysaires, Adénome gonadotrope, Adénome hypophysaire non fonctionnel, PitNET, Incidentalome hypophysaire, Hyperstimulation ovarienne spontanée
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