Résultats en vie réelle des patients atteints d’asthme sévère et traités par mépolizumab, stratifiés en fonction de la dose initiale de corticostéroïdes inhalés: analyse post hoc de REALITI-A à 2 ans - 09/01/24
Résumé |
Introduction |
Conformément aux lignes directrices du GINA 2022, les patients atteints d’asthme sévère suivent un traitement progressif passant d’une dose moyenne (>250–500μg/j d’équivalent propionate de fluticasone [FP]) à une dose élevée (>500μg/j) de corticostéroïdes inhalés d’entretien (mCSI) avant d’envisager des thérapies biologiques, telles que le mépolizumab, pour le contrôle de la maladie. Le traitement par mépolizumab en vie réelle réduit les exacerbations de l’asthme cliniquement significatives et l’utilisation de corticostéroïdes oraux (CSO), tout en améliorant le contrôle des symptômes chez les patients atteints d’asthme sévère à éosinophile (ASE). Nous avons évalué l’impact du mépolizumab en vie réelle chez les patients atteints d’ASE, en utilisant les données de REALITI-A à 2 ans, stratifiées par la dose de mCSI.
Méthodes |
REALITI-A (GSK ID : 204710) est une étude de cohorte prospective et observationnelle d’une durée de deux ans qui a recruté des patients adultes souffrant d’asthme, à qui l’on a récemment prescrit 100mg de mépolizumab par voie sous-cutanée (index), à la discrétion du médecin. Les données ont été recueillies 12 mois avant et 24 mois après le début du traitement par mépolizumab. Cette analyse post hoc a évalué les résultats chez les patients stratifiés en fonction de la dose initiale de mCSI (>250–≤500,>500 ; μg/jour, équivalent FP). Les résultats comprenaient le taux d’exacerbations (nécessitant des corticostéroïdes systémiques et/ou une visite aux urgences/une hospitalisation) avant et après le mépolizumab, le changement de la dose quotidienne de CSO d’entretien (mCSO) aux semaines 101–104 par rapport à la valeur initiale (28 jours avant l’index), et le changement du score au questionnaire de contrôle de l’asthme (ACQ)-5 au 24e mois par rapport à la valeur initiale (90 jours avant l’index).
Résultats |
Pour les 822 patients traités, les données de départ sur la dose de mCSI étaient disponibles pour 774 d’entre eux (Tableau 1). Par rapport à la période précédant le mépolizumab, le taux d’exacerbation après l’administration du mépolizumab a diminué de 80 % et de 73 % dans les sous-groupes ayant reçu des doses moyennes et élevées de mCSI, respectivement. Pour les patients ayant utilisé des mCSO au départ, la dose médiane de mCSO a également diminué par rapport au départ aux semaines 101–104 de 85 % et 100 % pour les sous-groupes à dose moyenne et à dose élevée de mCSI, respectivement, avec 45 % et 58 % des patients ayant cessé d’utiliser les mCSO. Dans le sous-groupe ayant reçu une dose élevée de mCSI (le sous-groupe ayant reçu une dose moyenne de mCSI n’est pas estimable), le score ACQ-5 moyen selon la méthode des moindres carrés s’est amélioré de 1,5 point par rapport à la valeur initiale au 24e mois.
Conclusion |
Cette analyse post hoc des données de l’étude REALITI-A à 2 ans souligne qu’après le traitement par mépolizumab, les patients atteints d’ASE ont eu une réduction des exacerbations et de la dose de mCSO, parallèlement à une amélioration de l’état de santé des patients. Ces résultats sont indépendants de la dose initiale de mCSI et soulignent que les patients atteints d’ASE non contrôlés par des doses moyennes de mCSI bénéficient d’un traitement par mépolizumab.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 16 - N° 1
P. 190-191 - janvier 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?