Techniques de reconstruction cartilagineuse - 18/12/23


Résumé |
Les lésions chondrales ou ostéochondrales sont relativement fréquentes, souvent méconnues, et concernent de nombreuses articulations, dont principalement le genou et la cheville. Leur prise en charge est un véritable challenge qui doit non seulement permettre de reconstruire durablement le cartilage hyalin, mais surtout être capable de prévenir l'arthrose. Les lésions ostéochondrales surviennent soit dans un cadre traumatique, soit dans le cadre d'ostéochondrites disséquantes. Par principe, le traitement de reconstruction ne s'adresse qu'aux lésions profondes et symptomatiques correspondant aux stades III et IV de la classification de l'International Cartilage Repair Society, excluant la prise en charge des lésions superficielles, des lésions asymptomatiques souvent de découverte fortuite et des lésions en miroir qui entrent dans le cadre des lésions d'arthrose. L'arsenal thérapeutique est toujours en évolution avec des techniques nouvelles issues de la recherche, d'accessibilité très variable selon les pays et la législation en vigueur. Les preuves cliniques de leur efficacité, voire de leur supériorité, sont cependant très difficiles à obtenir. On distingue trois types de procédures : les techniques palliatives (traitement médical, débridement simple), les techniques de réparation (microperforations, matrices acellulaires, gel) aboutissant à un fibrocartilage et les techniques de régénération (auto- et allogreffes en mosaïque, greffes de chondrocytes, greffe de cartilage particulaire) visant à obtenir du cartilage hyalin. Leur prise en charge impose un bilan de la lésion (siège, taille, profondeur), un bilan local de l'articulation (stabilité, mobilité) et locorégional du membre (axe) ainsi que général du patient (niveau de gêne fonctionnelle, niveau sportif, indice de masse corporelle, etc.). Les indications pour le traitement de la lésion cartilagineuse prennent en compte la localisation, la superficie et la profondeur de la perte de substance, la gêne fonctionnelle des patients, l'état articulaire et le terrain du patient. Pour les ostéochondrites disséquantes, la vitalité et la stabilité du fragment sont aussi analysées. L'instabilité ou la désaxation sont traitées préalablement ou simultanément.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cartilage, Ostéochondrites, Microfracture, Matrice acellulaire, Mosaïcoplastie, Greffe de chondrocytes, Allogreffe
Plan
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