L’impact de l’obésité sur la douleur et la fonction dans la gonarthrose - 30/11/23

Résumé |
Introduction |
L’obésité est un facteur de risque reconnu de gonarthrose. Deux grands mécanismes expliquent l’augmentation des cas incidents d’arthrose chez le sujet obèse : l’augmentation des contraintes mécaniques et la production endocrine par le tissu adipeux, de médiateurs pro-inflammatoires, qui ont un rôle néfaste sur les tissus articulaires.
Notre but à travers cette étude est d’évaluer l’impact de l’obésité sur la douleur et le retentissement fonctionnel de celle-ci au cours de la gonarthrose.
Patients et méthodes |
Une étude descriptive comparative, menée dans notre service de rhumatologie sur une période de quatre mois (de octobre 2022 à janvier 2023) incluant tous les patients atteints de gonarthrose. Une évaluation de la douleur et de la fonction a été réalisée à l’aide du score de WOMAC. Les données des patients obèses ont été recueillies et comparées avec les patients non obèses (IMC correcte). L’analyse statistique était faite sur le logiciel Jamovi.
Résultats |
Nous avons inclus 84 patients atteints de gonarthrose. Le premier groupe contient 53 patients obèses et le deuxième groupe 31 patients avec IMC correcte. L’âge moyen dans le groupe 1 était de 59,5 (± 9,55), versus 61,4 (±11) dans l’autre groupe (p : 0,407). Le sex-ratio F/H était à 52 chez les patients obèses versus 6,75 dans l’autre groupe (p : 0,040). Concernant l’évaluation de la douleur et la fonction, la moyenne du score WOMAC douleur était de 9,79 (±5,46) dans le groupe1 et de 8,48 (±5,03) dans le groupe 2 (p : 0,269). La moyenne du score WOMAC fonction était de 24,2 (±17,5) dans le groupe des patients obèses et de 9,8 (±17,4) chez les patients non obèses avec un p = 0,277.
Conclusion |
Dans la littérature, l’obésité au cours de la gonarthrose est responsable d’une augmentation de la douleur ainsi que d’altération de la fonction.
Dans notre étude, la différence entre les 2 groupes sur le plan douleur et fonction n’était pas statistiquement significative. Ceci est expliqué probablement par la petite taille de l’échantillon. Nécessitant par la suite un échantillon plus large.
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Vol 90 - N° S1
P. A257-A258 - décembre 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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