Apport de l’échographie dans les connectivites - 30/11/23
Résumé |
Introduction |
L’échographie occupe une place importante dans l’exploration des différentes pathologies en rhumatologie. Les champs d’application se sont étendus aussi bien des pathologies mécaniques qu’aux pathologies inflammatoires rhumatismales qu’aux systémiques. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’apport de l’échographie chez des patients suivis pour différents types de connectivites.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective monocentrique descriptive menée au service de rhumatologie au centre hospitalier universitaire durant une période de 3 ans. Ont été inclus tous les patients ayant une connectivite âgés de plus de 18 ans.
Critères d’exclusion |
Les patients ayant un rhumatisme inflammatoire chronique associé à une connectivite en dehors de syndrome de Gougerot-Sjögren.
Résultats |
Cinquante patients ont été recrutés. L’âge moyen était de 51,17 ans (19–73 ans). Sexe-ratio H/F de 0,04 avec 96 % des femmes et 4 % des hommes. Antécédents : 36,2 % étaient hypertendus, 19,5 % diabétiques, 8,4 % dyslipidémiques, 5,6 % ont une néphropathie et 2,8 % une néoplasie. Quinze patients étaient suivis pour lupus, 26 patients pour syndrome de Gougerot-Sjögren, 7 patients pour connectivite mixte et un patient pour sclérodermie. La durée d’évolution moyenne de la maladie était de 8,14 ans (1–30 ans). L’atteinte articulaire était présente chez tous les patients, l’atteinte pulmonaire dans 36,7 %, l’atteinte cutanée dans 36,7 %, l’atteinte hématologique dans 32,7 %, l’atteinte rénale dans 12,2 % et l’atteinte digestive dans 8,2 %. L’échographie ostéoarticulaire était faite pour 33 patients (66 %). L’échographie des parotides était réalisée chez 22 patients (44 %). L’indication de l’échographie était diagnostique dans 33,3 %, l’activité de la maladie 33,3 %, le suivi sous traitement 21,2 %, détection des synovites et ténosynovites infracliniques dans 18,2 %. L’échographie ostéoarticulaire des patients sous traitement de fond n’a pas objectivé de synovite dans 45,5 %,oligoarthrite dans 39,4 %, polyarthrite dans 15,2 %. On n’a pas objectivé de ténosynovite dans 80,6 %, présence de ténosynovite dans 9,7 % au niveau des mains et 9,7 % au niveau des chevilles. Absence d’érosions osseuses à l’échographie dans 96,7 % et la présence d’érosions dans 3,3 %. Concernant l’échographie des parotides faite pour des patients suivis pour syndrome de Gougerot-Sjögren et selon la classification d’OMERACT, elle a était retouvée : 14,3 % des stades 0 ; 23,8 % des stades 1 ; 42,9 % des stades 2 et dans 19 % des stades 3.
Discussion |
Notre étude rejoint les résultats de la littérature. Nous avons détecté grâce à l’échographie des synovites des ténosynovites et des érosions ainsi qu’elle a permis la mise en évidence de différents atteintes structurales dans le syndrome de Gougerot-Sjögren.
Conclusion |
L’échographie musculosquelettique pourrait être un outil intéressant au cours des différentes connectivites.
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Vol 90 - N° S1
P. A227-A228 - décembre 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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