L’influence des cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles (ipRGCs) sur la perception de la luminosité et la taille de la pupille - 25/11/23
Résumé |
Les cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles (ipRGCs en anglais) sont connues pour être impliquées dans des fonctions non-visuelles, telles que le rythme circadien et le réflexe pupillaire à la lumière. Cependant, certaines études suggèrent que la mélanopsine dans ces cellules pourrait également contribuer à la perception visuelle. Pour étudier l’influence de l’excitation de la mélanopsine sur le réflexe pupillaire à la lumière et sur la perception de la luminosité, une expérience psycho-visuelle basée sur des métamères a été menée. Conformant la photométrie traditionnelle, les résultats montrent une augmentation dans la perception de la luminosité et une réduction de la taille de la pupille lors de l’augmentation du niveau d’éclairement. Plus intéressant encore, nous avons fait les mêmes observations en faisant varier (en augmentant) la stimulation de la mélanopsine tout en maintenant un même niveau d’éclairement. Les résultats indiquent que la stimulation de l’ipRGC contribue à la perception visuelle de la luminosité. L’amélioration des éclairages pour une excitation plus élevée de la mélanopsine (même avec une excitation similaire des cônes) pourrait apporter un gain dans la perception de la luminosité sans augmenter les niveaux d’éclairage. Cela pourrait conduire à une réduction potentielle de la consommation d’énergie.
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Vol 20 - N° 4
P. 247 - décembre 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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