S'abonner

Des galets pour les industries paléolithiques de la zone sous-himalayenne - 18/11/23

River pebbles, cobbles and boulders for the Palaeolithic industries in Sub-Himalayas

Doi : 10.1016/j.anthro.2023.103186 
Claire Gaillard a, , Mukesh Singh b, Baldev Singh Karir b
a Muséum national d’Histoire naturelle, Département Homme et Environnement, UMR 7194 – Histoire naturelle de l’Homme préhistorique, Institut de Paléontologie Humaine, 1, rue Rene-Panhard, 75013 Paris, France 
b Society for Archaeological and Anthropological Research, 1447 Sector 22B, Chandigarh 160022, Inde 

Auteur correspondant.

Résumé

La zone sous-himalayenne est constituée de formations pliocènes et pléistocènes, les Siwaliks supérieurs, modelées par la tectonique toujours active ainsi que par les rivières himalayennes et leurs affluents locaux qui construisent des terrasses. Tous ces terrains ont livré des vestiges paléolithiques, au moins en surface, dont l’âge est souvent difficile à préciser. Les premières traces d’activité humaine se manifestent probablement dès la fin du Pliocène. Si l’occupation n’a peut-être pas été continue, les industries lithiques représentent néanmoins toutes les grandes phases techniques du Paléolithique. Jusqu’à la fin du Paléolithique moyen, les pratiques techniques dans la zone sous-himalayenne sont en accord avec celles de la péninsule, au sud de la plaine indo-gangétique, avec cependant une proportion de galets aménagés toujours importante et particulièrement remarquable dans les récoltes de surface, qui a impliqué l’appellation de Soanien pour ce type d’industrie. En revanche, à partir du moment où émergent, dans la péninsule, des comportements techniques dits « modernes », vers 45 ka, la zone sous-himalayenne voit se développer des industries lithiques qui privilégient toujours les galets aménagés. Ceci la rapproche de l’Asie du sud-est, caractérisée alors par des industries hoabinhiennes où dominent les galets aménagés, parmi lesquels les « sumatralithes » sont les outils les plus significatifs. Reste à savoir quel phénomène a provoqué la divergence, en termes de pratiques techniques, entre le nord et le sud de la plaine indo-gangétique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Sub-Himalayas are comprised of Pliocene and Pleistocene formations, the Upper Siwaliks, shaped by the still active tectonics and by the Himalayan Rivers and their tributaries building terraces. All these terrains have yielded, at least from surface, Palaeolithic remains, whose ages are difficult to assess precisely. The earliest evidence of human activity probably occurs at the end of Pliocene. Undoubtedly, peopling was not continuous but lithic industries witness each of the main Palaeolithic technical phases. Until the end of the Middle Palaeolithic, technical practices in Sub-Himalayas are consistent with those in Peninsular India, south of the Indo-Gangetic Plain, yet with always more cobble tools, especially in surface collections. Such industries were named Soanian. However, from the time when the so-called “modern” behaviours emerged in Peninsular India, around 45 ka, the Sub-Himalayas continued to accommodate lithic industries with cobble tools in increasing proportion. This makes this region more akin to Southeast Asia, where industries of this time period belong to Hoabinhian tradition, rich in cobble tools, of which the “sumatraliths” are the most significant tool type. The question remains to know which phenomenon induced these diverging technical practices between north and south of the Indo-Gangetic Plain.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Galets aménagés, Siwaliks, Paléolithique, Asie du sud, Soanien

Keywords : Cobble tools, Siwaliks, Palaeolithic, South Asia, Soanian


Plan


© 2023  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 127 - N° 4

Article 103186- septembre 2023 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • New technological considerations on some Lupemban museum collections from the Congo Basin
  • Isis Mesfin, Alice Leplongeon, Julia Cabanès, Marie-Josée Angue Zogo, David Pleurdeau
| Article suivant Article suivant
  • Beyond the genus stereotype. Who were the first toolmarkers in Africa? Crossed views between archaeology and anatomy
  • Sandrine Prat

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.