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Devenir des patientes après section de bandelette sous-urétrale - 07/11/23

Doi : 10.1016/j.fpurol.2023.07.010 
H. Werth 1, , J. Cornu 2, F. Breton 2, F. Meyer 3, B. Tibi 4, C. Thuillier 5, L. Wagner 6, R. De Tayrac 6, C. Saussine 7
1 Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 
2 CHU de Rouen, Rouen, France 
3 CHU de Saint-Louis, Paris, France 
4 CHU de Nice, Nice, France 
5 CHU de Grenoble, Grenoble, France 
6 CHU de Nîmes, Nîmes, France 
7 CHU de Strasbourg, Starsbourg, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectifs

Les bandelettes sous-urétrales (BSU) peuvent conduire à des complications nécessitant une ablation/section de BSU (a/sBSU) dans 3,3 % des cas à 9 ans. Ces complications ont mené à des polémiques, conduisant à des retraits ou des restrictions d’accès dans plusieurs pays. L’objectif de cette étude est d’étudier le devenir des patientes après a/sBSU.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive multicentrique française (5 centres), menée de 2006 à 2021, sur des patientes ayant nécessité une a/sBSU. Nous avons classé les patientes selon 5 présentations initiales : exposition urétrale, exposition vaginale, exposition vésicale, troubles de vidange, douleurs. L’objectif principal était d’évaluer l’efficacité d’une a/sBSU sur la prise en charge (PEC) du symptôme initial. Les Objectifs secondaires étaient d’étudier : a) la prise en charge globale de l’incontinence urinaire (IU) ; b) l’efficacité du traitement de l’IUE récidivée ; c) le taux de récidive d’IUE ; d) la prise en charge spécifique en fonction du symptôme.

Résultats

Cent soixante-dix-neuf patientes, d’âge moyen 61,7 ans, ont été incluses après a/sBSU, 83,5 % ont eu une guérison ou amélioration partielle de leurs symptômes. Dans la population de l’étude : 33,3 % des patientes ont nécessité un traitement par une nouvelle BSU, 12,1 % des patientes un sphincter artificiel urinaire (SAU) et 17,1 % des patientes un traitement anticholinergique. Après la PEC, 89,5 % patientes sont continentes. Après a/sBSU, 46 % des patientes ont récidivé sous forme d’une IUE : 66,3 % ont nécessité une BSU pour hypermobilité urétrale et 19,7 % un SAU. Dans le groupe exposition urétrale, on observe plus de recours au SAU (58,3 % vs 12,1 % ; p=0,006) et moins aux BSU (7,1 vs 33,3 % ; p=0,04). Dans le groupe exposition de vessie, on constate plus de recours aux anticholinergiques (66,7 % vs 17,1 % ; p=0,01), puisque 83 % ont présenté une HAV (Fig. 1, Fig. 2, Fig. 3).

Conclusion

L’a/sBSU permet de résoudre, dans 83,5 % des cas, la complication survenue initialement. En centre expert, la pose d’une nouvelle BSU reste possible et est l’option la plus utilisée en cas d’incontinence par hypermobilité urétrale. Le choix d’une autre PEC (SAU, NMS…) est dicté par la présentation clinique. Cette étude permettra d’informer les patientes nécessitant a/sBSU après la survenue d’une complication.

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Vol 33 - N° 3S

P. S6 - novembre 2023 Retour au numéro
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  • Implantation de sphincter urinaire artificiel robot-assistée par abord postérieur du col vésical chez la femme avec une incontinence urinaire d’effort complexe due à une insuffisance sphinctérienne intrinsèque
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