État des lieux des connaissances des internes et chefs de clinique d’urologie sur la prise en charge neuro-urologique des patients spina bifida en France - 07/11/23

Résumé |
Objectifs |
Des troubles vésicosphinctériens sont retrouvés dans une grande majorité des patients atteints de spina bifida. Ces patients présentent de nombreuses spécificités de prise en charge, et les urologues en formation y sont donc confrontés régulièrement. Nous avons donc voulu évaluer l’état des lieux des connaissances des internes et chefs de clinique d’urologie sur la prise en charge neuro-urologique des patients spina bifida en France.
Méthodes |
Un questionnaire a été envoyé par mail aux 448 adhérent(e)s de l’Association française des urologues en formation (AFUF). Ce questionnaire était composé de 7 questions couvrant l’ensemble de la prise en charge neuro-urologique des patients spina bifida et avait été rédigé par un urologue expert dans leur prise en charge. Les réponses ont été collectées après un délai de 5jours et une analyse descriptive a été conduite.
Résultats |
Parmi les 448 adhérent(e)s, 155 ont répondu au questionnaire, soit 35,6 % de participation. La majorité des participant(e)s (129, soit 83,77 %) disaient connaître la définition du spina bifida et 119 ont déjà eu à prendre en charge un patient spina bifida au cours de leur formation (76,77 %). Plus de 80 % des participant(e)s savaient que les patients spina bifida pouvaient présenter un trouble de la compliance ou une hyperactivité détrusorienne, mais seuls 55,5 % et 60,6 % savaient qu’ils/elles pouvaient aussi présenter respectivement une insuffisance sphinctérienne et une hypocontractilité. Cent quarante et un participants (90,97 %) pensaient utile de réaliser une créatininémie dans l’évaluation des patients spina bifida. Seuls 31,6 % jugeaient l’UCRM intéressant dans les populations. Concernant le traitement des patients spina bifida, 85,06 % des participants identifiaient à juste titre que le recours aux autosondages est fréquemment nécessaire (Fig. 1, Fig. 2).
Conclusion |
Le niveau de connaissance des urologues en formation sur les troubles vésicosphinctériens des spina bifida semble globalement bon, mais quelques points méritent toutefois d’être mieux connus, notamment dans l’évaluation et les tableaux cliniques urodynamiques. Ces résultats pourraient permettre d’ajuster l’enseignement dispensé aux urologues en formation français sur les troubles vésicosphinctériens des spina bifida.
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Vol 33 - N° 3S
P. S13-S14 - novembre 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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