The Pragian-Emsian conodont successions of the Barrandian area: search of an alternative to the GSSP polygnathid-based correlation concept - 19/05/08
Abstract |
Six Pragian-Emsian boundary sections in the Barrandian area, western of Prague, provided evidence of well detectable entries of Latericriodus fauna probably at the earliest Emsian beds (particularly Latericriodus bilatericrescens gracilis Bultynck). The chance to find icriodontid conodonts increases with latest part of Praha Fm., which is apparently of Emsian age, whereas polygnathids are sparsely preserved to absent. The high icriodontid/polygnathid ratio links together all these Barrandian sections, although their open-sea depositional environments range widely from deep troughs with rapid calciturbidite accumulation (Pod Barrandovem section) to relatively starving slope environments on elevations (Na Požárech sections). The reports on polygnathid occurrences around the Pragian-Emsian boundary beds of the Barrandian area are much biased by poor reproducibility of the results (the conodonts cannot be found again) as well as by different levels where they were randomly found and/or by major taxonomic problems with the “kitabicus” and “dehiscens” definitions and their stratigraphic use. Apart from the GSSP in the Zinzilban Gorge (Uzbekistan) and its “kitabicus” boundary, the newly introduced “gracilis” biostratigraphic-marker concept preserves the major volume of the Pragian and respects also approximately the base of the traditional Emsian. These “gracilis” entries are clustered around the dark-colored “graptolite-bearing interval” beds, which largely form a prominent lithological marker within the latest, light gray-colored Dvorce-Prokop Limestone of the Barrandian area. This “gracilis” biostratigraphic marker has a promising correlation potential relative to Spanish and Moroccan sections.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Six coupes de la limite Praguien-Emsien de l'aire Barrandienne, à l'ouest de Prague, mettent en évidence l'entrée des faunes à Latericriodus probablement dans les tout premiers niveaux emsiens (en particulier Latericriodus bilatericrescens gracilis Bultynck). La probabilité de trouver des conodontes icriodontides augmente dans la partie la plus haute de la Formation Praha, présumée d'âge Emsien, alors que les polygnathides y sont rares ou absents. Un rapport élevé d'Icriodontide/Polygnathide est commun à ces coupes barrandiennes, bien que leur environnement de dépôt de mer ouverte aille de fossés profonds caractérisés par des accumulations rapides de calciturbidites (Coupe Pod Barrandovem) à des environnements de talus sur des points hauts (Coupes de Na Požárech). Les occurrences de Polygnathides autour des bancs de la limite Praguien-Emsien de l'aire Barrandienne sont biaisées par la mauvaise reproductibilité des résultats. En effet les conodontes ne sont pas toujours retrouvés, ils peuvent aussi être représentés de façon aléatoire selon les niveaux et/ou leur détermination se heurte à des problèmes taxonomiques majeurs tels que les définitions de « kitabicus » et « dehiscens » et de leur utilisation stratigraphique. En dehors du GSSP de « Zinzilban Gorge » (Ouzbekistan) et de sa limite à « kitabicus », le nouveau concept biostratigraphique « gracilis » préserve l'intégralité du Praguien et respecte approximativement la base du traditionnel Emsien. Les entrées de « gracilis » sont regroupées autour des « bancs foncés à Graptolites », qui forme un marqueur lithologique au sein du calcaire gris clair de « Dvorce-Prokop » de l'aire Barrandienne. Ce marqueur biostratigraphique « gracilis » montre donc un potentiel de corrélation prometteur pour les coupes d'Espagne et du Maroc.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Conodonts, Lower Devonian, Biostratigraphy, Pragian/Emsian GSSP, Barrandian
Mots-clé : Conodontes, Dévonien inférieur, Biostratigraphie, Praguien/Emsien GSSP, Barrandien
Plan
Vol 37 - N° 4
P. 454-470 - juillet-août 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?