S'abonner

Complications génito-urinaires après radiothérapie pelvienne : diagnostic et prise en charge - 29/10/23

Genitourinary complications after pelvic radiotherapy: Diagnosis and management

Doi : 10.1016/j.purol.2023.09.028 
A. Dubois , L. Freton, C. Richard, C. Haudebert, M. Jezequel, J. Hascoet, B. Peyronnet
 Service d’urologie, CHU de Rennes, Rennes, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectif

L’objectif de cet article était de présenter les différentes complications génito-urinaires de la radiothérapie pelvienne ainsi que leur prise en charge diagnostique et thérapeutique.

Méthodes

Une revue de la littérature a été effectuée en utilisant la base de données Medline/PubMed sans restriction de période. La rédaction de cet article s’est également appuyée sur les recommandations AFSOS, SFRO et AFU de 2016.

Résultats

Les effets secondaires précoces sont fréquents et peu sévères. Les traitements symptomatiques disponibles permettent en général de soulager efficacement les patients. En revanche, les effets indésirables tardifs sont sources de prise en charge longue et complexe. Ils altèrent grandement la qualité de vie et mettent parfois en jeu le pronostic vital des patients. Les effets de la radiothérapie sont irréversibles et, hormis l’oxygénothérapie hyperbare et les instillations d’acide hyaluronique/chondroïtine sulfate, les traitements restent purement symptomatiques. La fibroscopie urétrovésicale est essentielle en cas d’hématurie macroscopique et le bilan urodynamique, voire vidéo urodynamique peut être utilisé en cas de troubles vésicosphinctériens sévères. Les traitements pharmacologiques sont dans l’ensemble moins efficaces que chez les patients non radiques et la morbidité des traitements chirurgicaux est plus élevée après radiothérapie.

Conclusion

Les complications génito-urinaires de la radiothérapie pelvienne sont fréquentes et peu sévères à la phase précoce, plus rares mais sévères à la phase tardive. Leur prise en charge s’appuie sur un vaste arsenal diagnostique et thérapeutique mais les traitements sont uniquement symptomatiques et les séquelles de la radiothérapie restent, à ce jour, irréversibles.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Objective

The purpose of this review was to present the different genitourinary complications following pelvic radiotherapy as well as their assessment and treatments.

Methods

A review of literature was conducted using Medline/Pubmed database without period restriction. In order to write this article, we also use the 2016 AFSOS, SFRO and AFU recommendations.

Results

On the one hand, early side effects are common and mild. The symptomatic treatments available generally provide effective relief to patients. On the other hand, late adverse effects need long and complex care. Its side effects alter the quality of life and can be life-threatening. The effects of radiotherapy are irreversible. Except hyperbaric oxygen therapy and hyaluronic acid/chondroitin sulfate instillations, treatments remain symptomatic. Urethrovesical fibroscopy is essential in cases of gross hematuria, and urodynamic assessment (or videourodynamic) can be used in cases of severe vesicosphincter disorders. Pharmacological treatments are less effective than in non-radiation patients, and the morbidity of surgical treatments is higher in this population.

Conclusion

Genitourinary complications after pelvic radiotherapy are frequent and mild in the early phase but rare and severe in the late phase. Their management is based on a vast diagnostic and therapeutic arsenal, but the treatments are only symptomatic, and the sequelae of radiotherapy remains, to date, irreversible.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2023  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° 12

P. 563-571 - novembre 2023 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Contents
| Article suivant Article suivant
  • Parcours de réhabilitation par le binôme IDE-urologue avant et après prostatectomie (REHAB) : étude de faisabilité
  • L. Schreider, B. Pradere, C. Almeras, J.B. Beauval, G. Loison, G. Ploussard, C. Tollon, A. Salin

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.