Bioerosion versus colonisation on Bivalvia: A case study from the Upper Miocene of Cacela (southeast Portugal) - 19/05/08
Abstract |
A study of the bioerosion structures and the skeletobionts associated with the most common bivalves (infauna and epifauna) from the classic Upper Tortonian site of Cacela, Algarve region, SE Portugal, revealed 24 different ichnotaxa and five systematic groups of encrusters (Foraminifera, Annelida, Bryozoa, Balanomorpha and Bivalvia).
Despite a relatively high ichnodiversity, the percentage of bioerosion in the specimens analysed is quite low (10–12%). This is explained by rapid sedimentation with only short periods of exposure on the sea-floor.
The dominant bioerosion structures were linked to the boring activity of nonpredatory organisms. Algal microborings are the most common, followed by annelid borings (Caulostrepsis-Maeandropolydora), sponge borings (Entobia) and ctenostome bryozoans (Pinaceocladichnus).
Spatial distribution of bioerosion structures and encrusters allow the reconstruction of three successive stages. The first was restricted to the biosubstrate lifetime, with structures showing a preferred orientation and situated exclusively on the outside of the shells. The second comprises the period immediately after death, with structures that extend outwards and start with the colonization of the interior of the valves, losing their initial orientation. The third stage relates to later postmortem colonisation, with structures on both sides of the valves and without a preferential orientation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
On a étudié les structures de bioérosion et de skeletobiontes associées avec les bivalves les plus représentatifs (infaune et épifaune) du gisement classique de Cacela (Tortonien supérieur), dans la région de l’Algarve, sud-est du Portugal. Vingt-quatre ichnotaxons différents et cinq groupes systématiques parmi les skeletobiontes (Foraminifera, Annelida, Bryozoa, Balanomorpha et Bivalvia) ont été identifiés.
Le pourcentage de bioérosion dans les exemplaires analysés est assez bas (10–12 %), malgré l’ichnodiversité assez considérable. Cette caractéristique implique une dynamique sédimentaire très active, gouvernée par des périodes courtes d’exposition des coquilles sur le fond marin, suivis par de fréquents épisodes d’enfouissement soudain.
Les structures bioérosives dominantes sont dues à l’activité d’organismes non prédateurs. Les microperforations des algues sont les plus fréquentes, suivies par celles des annélides (Caulostrepsis, Maeandropolydora), des éponges clionaides (Entobia) et des bryozoaires ctenostomates (Pinaceocladichnus).
L’étude de leur emplacement, leur orientation et/ou leur distribution spatiale permettent d’établir la relation existant entre les biosubstrats (les bivalves) et les producteurs des structures. On a pu révéler une succession temporelle avec trois étapes. La première se déroule sur les biosubstrats encore vivants, avec les structures orientées et situées exclusivement sur la face extérieure des valves. La deuxième correspond à la période immédiatement postmortem, avec des structures plus répandues à la surface, qui commencent à coloniser l’intérieur des valves et en perdant leur orientation initiale. La troisième étape est clairement postmortem, avec les structures présentes partout sur les deux surfaces des valves et sans aucune orientation préférentielle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Bioerosion, Incrustation, Ecological succession, Bivalves, Upper Miocene, Portugal
Mots clés : Bioérosion, Encrustation, Succession écologique, Bivalves, Miocène supérieur, Portugal
Plan
Vol 41 - N° 1
P. 43-59 - janvier 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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