Colorectal carcinoma with potentially resectable metastases: Factors associated with the failure of curative schedule - 16/05/08
Summary |
Background |
The management of patients with colorectal cancer (CRC) and synchronous liver metastases (SLM) depends on the primitive tumor, resectability of the metastatic disseminations and the patientʼs comorbid condition(s). Considering all patients with potentially resectable primary CRC and SLM, curative resection (R0) will be possible in some patients, although in others surgery will never be performed. The purpose of our study was to identify factors of failure of the curative schedule in these patients.
Methods |
We reviewed the data of patients with CRC and SLM between January 2002 and March 2007. Two groups were defined: group R0 when complete metastatic and primary tumor resection was finally achieved after one and more surgical stages and group R2 when curative resection was not possible at the end of the schedule. Clinical, pathologic and outcome data were retrospectively analyzed as well as preoperative management of SLM (chemotherapy, radiofrequency, portal vein embolization).
Results |
Forty-five patients were included. Curative resection (group R0) was performed in 31 patients (69%) with 48% undergoing major hepatic resection. Mortality of hepatic resection was 0% although it was 9% for primitive tumor. Portal vein embolization was performed preoperatively in eight patients and radiofrequency ablation in 13. Median follow-up was 21 months. Overall survival was 86% at one year and 39% at three years. Survival in group 1 was 97 and 57% at one and three years respectively. Disease-free survival was 87 and 40% at one and three years. Tumor recurrence was noted in 61% of resected patients. At multivariate analysis, number of hepatic metastases superior than three and complicated initial presentation of primitive tumor were found to be significant and predictors of failure of hepatic resection.
Conclusion |
Aggressive management with curative resection of SLM may enable long-term survival. More than three SLM and complicated initial presentation of primitive tumor are factors predictive of failure of the curative schedule.
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Introduction |
La prise en charge des patients avec métastases hépatiques synchrones (MHS) de cancers colorectaux (CCR) dépend de critères liés aux caractéristiques des métastases hépatiques, à la présence de métastases extrahépatiques et à l’état général du patient. Pour certains patients ayant des MHS de CCR potentiellement résécables, la résection complète (R0) de tous les sites tumoraux ne peut être obtenue malgré une stratégie d’amélioration de la résécabilité. Le but de cette étude était d’identifier des facteurs prédictifs d’échec de cette stratégie à visée curative en comparant les patients ayant ou n’ayant pas pu obtenir une chirurgie curative.
Patients et méthodes |
Nous avons analysé rétrospectivement les données de patients avec des MHS de CCR chez qui un programme curatif a été envisagé, entre janvier 2002 et mars 2007. Deux groupes ont été définis : groupe R0 ayant eu une résection curative et groupe R2 chez qui la résection complète de tous les sites tumoraux n’a jamais été obtenue à la fin du programme. Les données démographiques, la stratégie d’amélioration de la résécabilité (chimiothérapie d’induction, embolisation portale, radiofréquence), la prise en charge chirurgicale, ainsi que la survie ont été analysés.
Résultats |
Quarante-cinq patients ont été étudiés. Au total, une résection curative a été réalisée chez 31 (69 %) patients et a comporté 48 % d’hépatectomies majeures. La mortalité de la chirurgie hépatique était nulle, alors qu’elle a été de 9 % pour la tumeur initiale (localisation rectale de la tumeur primitive 27 %, occlusion 20 %, perforation 2 %). Quatorze (58,3 %) patients avec MHS potentiellement résécables ont pu avoir une résection après chimiothérapie d’induction. Le suivi médian a été de 21 mois. À un et trois ans, la survie globale des patients réséqués a été respectivement de 93 et 47 % et la survie sans récidive a été respectivement de 87 et 40 %. Dans l’analyse multivariée, le nombre de MHS supérieur à trois et la complication initiale de la tumeur primitive ont été identifiés comme facteurs de risque indépendants d’échec de la résection curative.
Conclusion |
Grâce à une stratégie agressive, une survie prolongée des patients avec MHS peut être obtenue. Les facteurs de risque de ne pas obtenir une chirurgie complète R0 sont le nombre de MHS supérieur à trois et l’existence d’une complication initiale de la tumeur primitive.
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Vol 32 - N° 4
P. 390-400 - avril 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.