Parler du délire, quel délire ? - 23/09/23
Talking about delusion, what delusion?
Résumé |
Évoquer la clinique des symptômes délirants, c’est affirmer avant tout que le délire existe. Les professionnels exerçant en psychiatrie savent que les délires s’écoutent, qu’ils donnent du sens à la souffrance et s’inscrivent dans l’histoire du sujet. Prendre le temps de réfléchir à ce type de symptôme permet d’investir le champ clinique propre à la psychiatrie et à sa spécificité, et n’a de sens que si la démarche clinique s’appuie sur un travail se référant à l’histoire individuelle du patient. Maintenir et développer ces attitudes de soins participe des conditions de survie de la psychiatrie en tant que discipline. z Se pencher sur la clinique du délire n’est ni un luxe ni du temps perdu.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Talking about delusion, what delusion? |
When we talk about the clinic of delusional symptoms, we are first and foremost affirming that delusions exist. Professionals working in psychiatry know that delusions can be listened to, that they give meaning to suffering and are part of the history of the subject. Taking the time to reflect on this type of symptom allows us to invest in the clinical field specific to psychiatry, and only makes sense if the clinical approach is based on work referring to the patient’s individual history. Maintaining and developing these attitudes to care is essential to the survival of psychiatry as a discipline. Focusing on the clinic of delusion is neither a luxury nor a waste of time.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : délire, délire à deux, irresponsabilité pénale, psychiatrie, symptôme
Keywords : criminal irresponsibility, delusion, double delusion, psychiatry, symptom
Plan
Vol 44 - N° 348
P. 10-14 - septembre 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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