In current clinical practice, two brain structures are stimulated for the relief of chronic pain, namely the somatosensory thalamic nuclei (VPL-VPM) and the periventricular and periaqueductal gray matter (PVG-PAG). Whereas stimulation of the VPL-VPM is almost exclusively used for the treatment of deafferentation pain, stimulation of the PVG-PAG is mostly used in cases of nociceptive pain. We present our results of VPL-VPM stimulation in 36 patients with deafferentation pain. Initial pain relief was obtained in 61% of patients. To-day, after a mean follow-up of more than 4 years, 30% are still pain free. This success rate was found to be lower than the mean reported success rate of 57%, based on a survey of the world literature. Upon reviewing the literature, it was apparent that the reported success rates vary considerably between different authors. Some tentative explanations are given for this large discrepancy in success rate. The mechanisms by which electrical stimulation of the VPL-VPM suppresses deafferentation pain remain to be elucidated. Recent clinical and experimental findings suggest that a dopaminergic mechanism might be involved.

En pratique clinique courante, deux structures cérébrales sont stimulées pour traiter la douleur chronique: les noyaux sensitifs du thalamus (VPL-VPM) et la substance grise périventriculaire et périaqueducale (PVG-PAG). La stimulation du noyau VPL-VPM est appliquée dans le traitement de la douleur de désafférentation, tandis que la stimulation du PVG-PAG est presque exclusivement utilisée pour soulager la douleur nociceptive. Nous présentons nos résultats de la stimulation du VPL-VPM chez 36 malades, souffrant de douleur de désafférentation. Un succès initial a été obtenu chez 61% des malades. Actuellement, après un suivi d'une durée moyenne de 4 ans, 30% de ces interventions sont considérées comme étant un succès. Ce résultat est moins bon que celui relevé dans la littérature mondiale. Il faut ajouter qu'on note des variations importantes des taux de succès entre les différents auteurs. Nous donnons une esquisse d'explication de cette variabilité dans les résultats. Les mécanismes par lesquels la stimulation électrique des noyaux sensitifs du thalamus diminue la douleur restent à éclaircir. Certaines données expérimentales et cliniques laissent penser qu'un mécanisme dopaminergique peut être impliqué.